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© AFP/Boris Horvat
L'attaquant du PSG Ezequiel Lavezzi
, lors de la 1re journée de L1, le 9 août 2013 à Montpellier
Après deux matches officiels très moyens, le PSG est attendu sur le résultat pour sa première à domicile contre Ajaccio dimanche soir en clôture de la 2e journée de Ligue 1, mais aussi sur la manière et la prise d'initiative.
Une victoire à l'arraché contre Bordeaux dans le Trophée des Champions (2-1) et un nul à Montpellier lors du match inaugural du championnat (1-1), et les deux fois, Paris a été mené.
"On est, depuis le Trophée des Champions, plus dans la réaction que dans l'action, on réagit plus qu'on n'agit", a analysé l'entraîneur Laurent Blanc vendredi.
La faute à la préparation tronquée de plusieurs joueurs, notamment les Sud-Américains. "Je crois que les autres clubs, dans la préparation physique, sont en avance par rapport à nous, avance le technicien. Ceci n'explique pas tout, certes, mais c'est l'explication première que je retiens par apport à nos problèmes dans ces premiers matches".
"Emballer le match"
Cette explication ne pourra pas toujours tenir. Surtout à domicile contre une équipe d'Ajaccio qui a fini 17e (premier non relégable) la saison dernière...
Il s'agit donc pour Blanc de se mettre à l'abri assez vite, d'"emballer le match", car "si on met 15, 20, 30, 40 minutes à comprendre que l'adversaire, peut-être moins renommé que toi, mais bien organisé, gagne les duels, est plus présent que toi, tu peux avoir des désillusions..."
C'est justement sur l'aspect athlétique qu'Ajaccio misera, après une préparation axée sur le travail physique sous la coupe de son nouvel entraîneur, le novice Fabrizio Ravanelli , et de son préparateur physique, un ancien de la Juventus.
Ravanelli? Oui, l'Italien qui fut au centre d'une grande polémique, avec son fameux penalty du PSG-OM (1-2) de novembre 1997. Les images vidéo avaient tourné en boucle et partagé la France du foot autour de la réalité ou non d'une simulation de sa part. Un penalty qui, ironie de l'histoire, avait été transformé par... Laurent Blanc , qui avait alors comme coéquipier marseillais son actuel adjoint parisien, Claude Makelele .
Mais l'équipe corse ira chercher moins loin les raisons de croire à un exploit à Paris, en remontant simplement à la saison dernière, lorsqu'elle avait été l'une des deux seules équipes, avec Saint-Etienne, à rester invaincues contre le club de la capitale en L1, et l'unique à ne lui avoir concédé aucun but (deux fois 0-0).
Ibrahimovic-Cavani titulaires?
© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
, lors du Trophée des Champions contre Bordeaux, le 3 août 2013 à Libreville
Pour muscler son milieu justement, Blanc enregistre le retour de Thiago Motta, qui avait déclaré forfait le week-end dernier (mollet), et qui s'est entraîné normalement cette semaine. Il pourrait reprendre place dans le onze de départ, au détriment de Verratti, qui n'est "pas physiquement prêt" selon son entraîneur.
Mais dimanche, ce pourrait surtout être la première titularisation du duo Ibrahimovic-Cavani, les deux meilleurs buteurs des derniers championnats de France (30 buts) et d'Italie (29). L'attaquant uruguayen n'était entré en jeu qu'à la 72e minute à Montpellier, avant de déclarer forfait pour le match amical de l'Uruguay mercredi dernier.
"Cavani a un petit problème au pubis, mais il a bien travaillé cette semaine, comme tout l'effectif qui n'était pas concerné par les matches amicaux, a précisé Blanc. On a fait du bon travail, notamment mercredi en opposition. Ca lui a permis, à lui comme à d'autres, de combler un certain retard dans la préparation. Contre Ajaccio, la question reste de savoir s'il débutera ou entrera en jeu, mais en tout cas il foulera la pelouse du Parc des Princes".
En cas de titularisation du "Matador", la question se poserait pour le flanc gauche: sera-t-il encore pour Pastore, jusqu'à présent décevant mais toujours capable de faire basculer un match d'une passe lumineuse, ou bien Lavezzi, plus travailleur et généreux mais techniquement moins fin?