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Le Paris SG, trop maladroit, n'est pas parvenu à l'emporter à Monaco (0-0) dimanche soir au Stade Louis-II en clôture de la 27e journée de Ligue 1, et demeure dauphin de Lyon, à un point du leader.
Certes, le club de la capitale se rapproche de Lyon et Monaco, pour sa part, quatre jours après son exploit à Londres contre Arsenal (3-1) en Ligue des champions, retrouve sa quatrième place à six points du podium avec un match de moins que Marseille.
Mais, à la vue des résultats de leurs adversaires ce week-end, aucune des deux formations ne réalise une bonne opération au terme du sommet de cette journée. Le plus grand perdant, Paris, où le trio offensif Pastore-Cavani-Lavezzi fut trop maladroit, peut s'en vouloir, tant il a eu des possibilités.
Le gros pressing monégasque, dès l'engagement parisien annonçait pourtant le début des hostilités. Les hommes de Jardim n'avaient aucune intention de laisser Paris maîtriser le tempo du jeu.
Avec Toulalan placé en défense centrale et Moutinho en soutien de Martial, l'équipe azuréenne avait d'ailleurs pour vocation de jouer dans le camp adverse.
Il fallait de longues minutes aux Parisiens pour parvenir à échanger quelques passes, d'autant plus que David Luiz, placé au milieu, avait, de prime abord, tendance à abuser du jeu long ou à garder trop le ballon (5 et 7).
Les hommes de Laurent Blanc parvenaient cependant à se créer la première opportunité de la rencontre. Pastore ouvrait pour Lavezzi, dont la remise pour Cavani après un bon contrôle de la poitrine, était magnifique. A la sortie de son dribble, l'Uruguayen butait sur un excellent Subasic (16).
Dès lors, Paris reprenait la possession de la balle. Sur une passe longue de Maxwell, Matuidi servait Lavezzi en position idéale. Mais ce dernier ratait sa reprise (25). Quelques instants plus tard, en contre, l'Argentin croisait, cette fois-ci, trop sa tentative du gauche (29).
Paris dominait, se créait des possibilités sans parvenir à faire la différence. Et ce n'est pas le première frappe cadrée de Monaco, celle, +topée+, de Moutinho (35) aisément captée par Sirigu, qui allait estomper cette impression de domination parisienne. Mais jusqu'à la pause, malgré une dernière frappe non cadrée de Cavani (45), la formation de la Principauté, fidèle à ses habitudes, ne rompait pas.
Quatre nuls en quatre matches
Dès la reprise, le PSG poursuivait sa domination. Au terme d'un une-deux avec Lavezzi, Pastore tombait sur Subasic, toujours vigilant (52). Dans la foulée, une reprise de l'extérieur du gauche de Matuidi n'était pas cadrée (55).
Monaco souffrait. Touré cédait sa place à Dirar (60). Fabinho, jusqu'alors milieu défensif, repassait latéral droit dans un 4-4-1-1, avec Dirar et Ferreira Carrasco en milieux excentrés. Cela n'empêchait pas Verratti de servir Pastore, dont le ballon piqué passait encore à côté (62).
Blanc décidait de lancer du sang neuf en incorporant Rabiot et Bahebeck (74) afin d'accélérer la fin de rencontre. Si Pastore butait encore sur Subasic (80), si un centre de Maxwell était détourné de façon suspecte en corner par Wallace (86), Paris ne déstabilisait pas la défense monégasque.
Et, pour la quatrième fois depuis le retour de Monaco en L1, les deux équipes se quittaient dos à dos, avant de se retrouver mercredi, au Parc des Princes, en quart de finale de la Coupe de France. Il y aura alors forcément un vainqueur.