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Le Paris SG, encore diminué par les blessures et les méformes au coeur d'une série périlleuse de neuf matches en un mois, ne peut se permettre un relâchement à l'heure d'aller à Lille, même sans Ibrahimovic forfait, mercredi pour la 16e journée de Ligue 1.
Ibrahimovic ne fait donc pas partie du groupe qui défie le Losc. Nullement blessé, il est simplement exempté de ce match compte tenu du gros programme qui attend Paris en décembre, avec notamment le choc de C1 à Barcelone. De fait, Zlatan vient de disputer quatre matches pleins (dont un avec la Suède) depuis son retour à la compétition durant 25 minutes contre Marseille le 9 novembre, qui a mis fin à une absence de sept semaines en raison d'une talalgie.
Pour Paris, jouer tous les trois jours est devenu une habitude. Mais rarement ce rythme aura duré le temps d'un mois. Le 21 novembre, le PSG a entamé, par une victoire à Metz (3-2), le premier de ses neuf matches au programme d'ici la trêve. Un succès auquel ont succédé deux autres contre l'Ajax Amsterdam (en C1, 3-1) et Nice (1-0).
Après Lille, les Parisiens joueront contre Nantes samedi, à Barcelone le 10 décembre, à Guingamp le 14, à Ajaccio le 17 pour leur entrée en Coupe de la Ligue, et enfin contre Montpellier le 20.
Pour l'heure, les champions de France en titre, sans briller dans le jeu autant que la saison passée -une préoccupation pour Laurent Blanc : "on aimerait être meilleur, on y travaille"-, restent performants sur le plan comptable, puisqu'ils ont réduit de sept à un point leur retard sur l'OM en novembre.
L'impression de montée en puissance, réelle, est pourtant mitigée. Car Paris n'arrive toujours pas à délivrer une copie propre pendant 90 minutes, hormis lors du choc face au Barça (3-2) il y a deux mois, qui avait généré une envie de se surpasser alors que Thiago Silva et Ibrahimovic étaient blessés.
- Composer avec les blessures -
Les blessures, voilà une des raisons qu'avance Laurent Blanc pour expliquer la difficulté de son collectif à se mettre définitivement en route. "Je ne sais pas si depuis le début de saison, on a eu un effectif au complet", fait-il remarquer.
Or, ce problème persiste car l'entraîneur parisien doit encore composer en décembre avec les états de forme divergents de ses joueurs. "On a un effectif assez large, mais avec pas mal de blessures ou retours de blessure. Certains sont moins en forme, ça rejaillit sur le collectif", a-t-il argué mardi, avant d'annoncer les forfait de Cabaye (mollet) et Chantôme (cuisse) à Lille.
"Il va y avoir une gestion d'effectif, a-t-il poursuivi. Pas mal de joueurs sont aptes mais ne sont pas à 100% de leurs moyens physiques pour ce match. Soit on les fera débuter, soit on les fera finir. Ces joueurs ont besoin de compétition mais, en même temps, ils fatiguent."
Au rayon bonne nouvelle, Blanc récupère Verratti, qui ne souffre plus du pubis. Même si l'Italien "ne pourra pas jouer 90 minutes", son retour aux côtés de Motta et Matuidi tombe à point nommé compte tenu du combat qui attend Paris dans le Nord, face à des Lillois en grande difficulté depuis deux mois (dix matches sans victoire) et à deux points de la zone rouge.
Aligné seulement cinq fois cette saison en 22 matches, le trio a trop souvent manqué à une équipe qui a souffert par manque de force dissuasive et d'endurance au milieu de terrain. Avec pour conséquence de s'être fait remonter au score quatre fois sur six nuls concédés.
Néanmoins, le PSG, porté par ses neuf succès de rang, a la confiance pour lui. Même sans Zlatan ?