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© AFP/Jean Christophe Magnenet
Le milieu niçois Jérémy Pied (à droite lutte avec le défenseur rennais Kevin Théophile-Catherine, le 11 décembre 2012 à Nice.
Nice, grâce à un penalty de Dario Cvitanich, a battu logiquement le Stade Rennais (1-0), réduit à dix puis à neuf en seconde période, mardi soir au stade du Ray pour le compte de la 17e journée de Ligue 1.
Les Aiglons occupent désormais la 7e place alors que les Bretons rechutent (8e), alors qu'ils avaient l'occasion d'atteindre la deuxième place au classement de L1.
Nice n'a sans doute pas l'attaque la plus prolifique (23 buts) mais, à l'évidence, possède la plus régulière (au moins un but marqué lors des 15 dernières journées).
La belle série de trois déplacements victorieux des Rennais s'est donc achevée au Ray. Frédéric Antonetti y a vu ses problèmes d'effectif déjà suffisamment sérieux (Makoun, Boye, Cissé blessés, Montano en reprise, Pajot suspendu) s'aggraver sévèrement avec les exclusions de ses défenseurs Kana-Biyik à la 53e (2 cartons jaunes) et Jebbour à la 65e (rouge direct pour poussette dans la surface), six minutes après son entrée en jeu.
Jusqu'alors, les Bretons n'avaient guère étalé leur art consommé en contre, faute de trouver le carburant nécessaire après leur gros derby samedi face à Brest (2-2), pour déstabiliser leur adversaire avec des changements de rythme. Contraints à Troyes, samedi, de piocher dans le temps additionnel pour accrocher le nul (1-1), les Niçois, pourtant maîtres du ballon, n'avaient pas été plus dangereux, gênés par le pressing haut de leurs adversaires.
Avant les sorties prématurées des deux Rennais, les approximations offensives et le déchet dans la dernière passe ou sur coups de pied arrêtés raturaient les quelques initiatives des uns ou des autres. Avec un bilan significatif en un peu moins d'une heure de jeu: un tir non cadré pour Nice, deux placés pour Rennes, dont principalement la frappe de Diallo captée en deux temps par Ospina (52).
Bref la seconde faute -pas la plus sévère- de Kana-Biyik sur le remuant Cvitanich entamait un équilibre total entre les deux formations qui semblaient promises au 0-0. Celle de Jebbour (faute sur Bauthéac), peu après son entrée en jeu au poste de latéral droit derrière un milieu densifié par les renforts de Mvila et Foulquier, le jetait à bas sous la forme d'un penalty.
Les Aiglons, pas au mieux de leur forme et de leur sens créatif, ne manquaient pas cette formidable opportunité d'enchaîner un septième match sans défaite, dont une quatrième victoire de rang à domicile.
Déjà précis et précieux dans l'Aube, leur buteur argentin transformait la sanction en prenant à contre-pied Costil, et en inscrivant au passage son 8e but en L1, son 10e en 12 rencontres toutes compétitions confondues.