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© AFP/Valery Hache
Anthony Le Tallec de Valenciennes (à gauche) avec le défenseur de Nice Renato Civelli le 13 janvier 2013 à Nice
Nice a largement battu (5-0) dimanche après-midi Valenciennes, qui a résisté quelque 45 min avant que Cvitanich ne lance le festival offensif, propulsant ainsi les Azuréens de la 9e à la 5e place du championnat, reléguant le club nordiste à la 10e place.
Au terme d'une première mi-temps très équilibrée, sur une longue passe de son compatriote Civelli, Dario Cvitanich a ciblé son second tir en enroulant sa frappe du droit après avoir fixé à l'entrée de la surface le jeune défenseur nordiste Isimat-Mirin, que l'on dit dans le collimateur de clubs anglais (1-0, 45e). Il fallait bien un nouveau coup d'éclat du Sud-Américain, son onzième but en 17 matches en L1, pour dégeler une rencontre de reprise assez neutralisée.
Et dire que Super Dario avait, à deux reprises, interrompu son échauffement sur douleurs au dos! Le jeune Alexy Bosetti avait même été appelé en catastrophe pour compléter si nécessaire la feuille de match.
Les Valenciennois auraient sans doute préféré. Leur équipe, fatalement transformée par les départs de Kadir (OM) et de Gil (Corinthians) et par les absences sur blessure de Danic (péroné) et Pujol (mollet), avait plutôt bien négocié la période avec une cohérence défensive.
Mais cette assurance et cette application, assez inhabituelles pour les Nordistes en déplacement, ont volé en éclats après le coup de patte du buteur niçois.
Au retour des vestiaires, Isimat-Mirin a tardé à dégager dans ses six mètres un long coup franc de Bauthéac, Civelli a mis le pied droit pour doubler la mise (2-0; 59e). Puis, Eysseric, désormais Niçois sur la durée depuis la levée de l'option sur son prêt par Monaco, a fait admirer la qualité de sa frappe de l'extérieur du droit des vingt mètres dans la lucarne (3-0; 64e).
Déjà éliminé, lundi dernier, de la Coupe de France à Istres (4 t.a.b. à 3, 3-3), Valenciennes a fini sa première semaine de compétition en 2013 dans la douleur.
Disloquée, la formation nordiste a semblé plus encline à gagner du temps, histoire de s'épargner un carton, que n'a pourtant pas tardé à remplir Cvitanich à la reprise, en pleine course dans l'axe, d'un centre tendu de Kolodziejczak (4-0; 79e).
Et même le capitaine Didier Digard, pourtant si effacé devant les cages adverses, n'a pas hésité à reprendre en force le ballon de Cvitanich pour inscrire le deuxième but de sa carrière (102 matches de L1) et arrondir le score (5-0; 87e). Nice n'avait plus réalisé un tel festival offensif depuis mars 1989!