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© AFP/CHARLY TRIBALLEAU
L'attaquant de Nice Alassane Plea (g) lors d'un match à Caen, le 6 novembre 2016
Mauvaise passe temporaire ou début du déclin ? Nice, qui a vu Monaco chiper provisoirement sa place de leader au bénéfice de la différence de buts, devra repartir de l'avant dimanche (20h45) à Saint-Etienne, après avoir connu sa première défaite en Ligue 1 face à Caen (0-1) lors de la précédente journée.
Après la victoire de son voisin Monaco contre Lorient vendredi (3-0), Nice (2e, 29 pts) est aussi sous la menace du Paris SG, qui peut le rejoindre en cas de succès face à Nantes. C'est dire si le déplacement au Chaudron contre Saint-Etienne, un adversaire "très compact, réaliste et dangereux" selon l'entraîneur niçois Lucien Favre, est important.
Mais le Gym, leader durant les sept dernières journées grâce à un jeu flamboyant, semble être moins irrésistible depuis ses deux derniers matches, une défaite à domicile contre Salzbourg en Europa League (2-0), puis le revers sur le terrain de Caen (1-0)
- Sans Balotelli -
Et avec un enchaînement infernal à venir de dix matches en un mois, toutes compétitions confondues, Nice doit faire sans sa star Mario Balotelli (suspendu) ni son capitaine, Paul Baysse (blessé).
Peu avant la défaite contre Caen, le gardien Yoan Cardinale avait anticipé les conséquences d'un premier revers: "On vous voit arriver, le jour où nous subirons notre premier échec, ce sera le début de la fin... Une défaite est autorisée à tout le monde. Et si c'est le cas, il faudra se relever pour aborder l'ASSE dans les meilleures conditions".
Prêté l'an passé à Saint-Etienne, Valentin Eysseric a reconnu qu'une défaite est toujours marquante. "Même si l'on ne veut pas entendre tout ce qui se dit sur notre classement dans l'entourage, elle nous a peut-être remis les pieds sur terre", a confié le milieu de terrain.
"Nous n'avons pas été assez patients devant Salzbourg en C3 (défaite 0-2). Et nous n'avons pas trouvé la clé à Caen", renchérit Jean Michaël Seri, le meilleur passeur du championnat (6 passes).
"Il faut une grosse prestation pour montrer à tout le monde que nous avons compris nos erreurs", ajoute l'international ivoirien, bien remis d'une blessure à l'épaule qui l'a privé de sélection notamment contre la France, mardi.
La trêve a également permis aux non-internationaux de se ressourcer et même à Lucien Favre de s'autoriser une escapade "d'un jour trois-quart" au pays, en Suisse.
"On a perdu un match, c'est tout. C'était une défaite évitable mais plusieurs rencontres se sont jouées à peu de chose", a commenté, vendredi, le technicien vaudois.
Sans Maxime Le Marchand, dans la dernière ligne droite de sa convalescence post-opératoire, les possibilités sont moindres derrière. L'absence de Baysse interdit une défense à trois. Et devant, il n'y a guère d'alternative au super duo Balotelli-Plea (13 des 24 buts de Nice). A Lucien Favre de résoudre ce casse-tête.