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Radamel Falcao
(gauche) fête un but avec ses coéquipiers de Monaco lors de la victoire contre Lyon le 27 octobre 2013
Monaco, qui s'est défait difficilement (2-1) d'un Lyon pourtant apathique avant la pause au Stade Louis-II, a renoué avec le succès et demeure un concurrent sérieux pour le PSG.
Toujours invaincus (7 victoires, 4 nuls), les hommes de Claudio Ranieri ont dans un premier temps maîtrisé, avant d'être victimes de fébrilité et de montrer les mêmes symptômes qu'à Sochaux (2-2 après avoir mené 2-0) dimanche. "On s'est encore mis en danger, reconnaît le capitaine Abidal. Mais on a joué sur le mental. Je suis très content du résultat".
Son coéquipier Jérémy Toulalan est, pour sa part, plus mesuré. "On se doit d'avoir un certain équilibre, lance l'ancien Nantais. Or, c'est un peu moins le cas en ce moment. Quand on mène 2-0, on doit avoir plus de maîtrise que ça. On a un problème de concentration. Il faudra faire bien mieux à Lille", où Monaco se rend dimanche prochain pour un sommet du championnat.
Côté Lyon (14e), on n'en est plus à ces préoccupations de riches. La crise n'est plus très loin entre Rhône et Saône. Le club de Jean-Michel Aulas se retrouve désormais à 13 points de son adversaire du soir. Un gouffre. "Cela ne sert à rien de regarder cela, dit Briand. Ces équipes sont loin".
Avec les vainqueurs de Rijeka (1-0) en Ligue Europa -à l'exception de Gomis remplaçant Lacazette suspendu-, cette équipe n'a rien proposé avant de se rebeller en fin de match. "On aurait donc mérité un petit plus en deuxième mi-temps", ose à ce propos le capitaine Gonalons.
Malgré une nette domination, les joueurs de la Principauté peinaient à se créer une occasion en début de match. Une frappe de Falcao était aisément captée par Lopes (5e). Une autre de Ferreira Carrasco, très en jambes, passait au-dessus (17e). L'abnégation défensive lyonnaise allait cependant être mise à mal. A la suite d'un dégagement du poing de Lopes, Obbadi, seul à l'entrée de la surface, décochait une magnifique demi-volée du droit (1-0, 28e). "En général, ça part dans les tribunes, sourit le Marocain. Je la prends bien. C'est mon plus beau but".
Lyon, peu offensif, aurait toutefois pu revenir avant la pause. A la suite d'une passe en retrait de Carvalho, Subasic, sorti hors de sa surface, ratait son contrôle. Kurzawa, au duel avec Briand sauvait les siens.
Les Monégasques se font peur
Au lieu d'égaliser, l'OL allait de nouveau baisser pavillon. Kurzawa, encore lui, initiait une attaque rapide d'une longue ouverture, déviée par Obbadi, pour Falcao. En mal de but, le Colombien ne se faisait pas prier pour, d'une astucieuse pichenette, inscrire sa 8e réalisation en L1 (2-0, 36e). "Il était très content après le match, rapporte Abidal. Maintenant, il faut arriver à jouer encore plus pour lui."
Peu après, Subasic sortait à bon escient devant Briand (42) pour boucler une mi-temps satisfaisante pour les +Rouge et Blanc+.
Dès la reprise, Lyon jouait plus haut. Sur un centre de Bedimo, Gomis devançait Abidal pour croiser un coup de tête gagnant (2-1, 62e). Le match se débridait. Une faute du jeune Tolisso sur Falcao dans la surface n'était pas sifflée (65e). Ferreira Carrasco, servi par Falcao, frappait sur le poteau (66e).
Mais les Monégasques, comme à Sochaux dimanche dernier, continuaient à se faire peur. Une reprise de Briand passait de peu à côté (79e). "Cela se joue à quelques centimètres, peste l'ex-international. Je suis déçu car je coupe bien la trajectoire. On nourrit quelques regrets à la fin du match." Car Monaco tenait bon.
"Maintenant, on doit remonter petit à petit, conclut Briand. Le match contre Guingamp sera très important car l'état d'urgence a toujours été là. Il faudra faire le plein à domicile".