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© AFP/VALERY HACHE
La joie des Monégasques après un but de Falcao contre Nice, le 4 février 2017 à Louis-II
Monaco, qui a dominé Nice (3-0) mercredi soir au Stade Louis-II pour le compte de la 23e journée, s'est détaché seul en tête de la L1, repoussant son adversaire et dauphin à trois points.
Sous les yeux de Didier Deschamps , qui aura apprécié les solides prestations des internationaux monégasques Lemar et Sidibé, ainsi que celles, très réussies, de Mendy (double passeur décisif) et de Bakayoko (imposant dans l'entre jeu), Monaco a donc aisément remporté le derby.
Défaits 4-0 à l'Allianz Riviera le 21 septembre dernier, les leaders du championnat (52 points, +45 de différence de buts) ont pris leur revanche mais surtout frappé un grand coup dans la course au titre.
Dans un 3-4-3 placé très haut, Nice dévoilait pourtant dès le début ses intensions: possession de balle et pressing proche du but adverse. Durant les premières minutes, les hommes de Leonardo Jardim, plutôt habitués à imposer ça à leurs adversaires, étaient en difficulté. Bakayoko et Fabinho, les poumons Rouge et Blanc, rataient quelques relances. Souquet (5 et 8) avait deux belles opportunités côté droit.
Progressivement, les Monégasques mettaient alors le pied sur le ballon. Une frappe à ras-de-terre du gauche de Silva était stoppée en deux temps par Cardinale (9e). Dante repoussait le danger à la suite d'un coup-franc dangereux de Lemar (14e). Falcao plaçait une tête à côté (16e).
Puis les débats, d'une belle intensité, s'équilibraient. Les deux équipes se neutralisaient. Tout juste Germain manquait une belle occasion. A la suite d'une relance hasardeuse de Cardinale pour Seri, lequel était pressé par Silva, l'ex-Niçois héritait du ballon mais sa frappe sans contrôle était trop molle (27e).
Avant la pause, chacune des deux formations allait encore se créer une opportunité. Pour Nice, une belle demi-volée du gauche d'Eysseric passait à côté (34e). Pour Monaco, Silva, servi par Falcao, frappait en force du droit sur Cardinale (37e).
A la mi-temps, le duel entre la meilleure attaque de L1 (Monaco, 65 buts) et la meilleure défense (Nice, 15 buts) restait indécis. Nice avait la possession (55% du temps) et Monaco se créait les occasions (3 tirs cadrés).
Dès la reprise, Monaco les transformait. Déjà une frappe de Lemar était repoussée par Cardinale (46e). Puis, Germain, absolument seul au sein de la défense niçoise, reprenait victorieusement de la tête un excellent centre de Mendy. Devant les 2000 supporteurs niçois, il n'exultait pas (1-0, 47e).
Nice poussait. Mais Monaco était supérieur. Une action Silva-Lemar était ponctuée par un nouveau centre caviar de Mendy, qui servait Falcao. Aussi esseulé que Germain sur le but précédent, le capitaine colombien doublait la mise en se jetant (2-0, 60e).
La rencontre était pliée. La belle action collective niçoise terminée par une volée ratée de Belhanda (70e) n'était, comme l'ultime tentative d'Eysseric sur le poteau (90+1), qu'un dernier soubresaut. Monaco allait définitivement assommer son adversaire.
Encore côté gauche, Lemar qui servait parfaitement Falcao, auteur d'un subtil appel en retrait. Sans contrôle et du gauche, la star monégasque faisait exploser la corbeille princière (3-0, 81e), où le Prince Albert et le président russe du club, Dmitry Rybolovlev, pouvaient sourire et croire en la possibilité d'un titre pour l'équipe du Rocher.