Happy Birthday : |
Monaco, tenu en échec à domicile par une bonne équipe de Reims (1-1) vendredi en ouverture de la 12e journée de L1, piétine encore en championnat et a mal préparé son déplacement à Lisbonne en Ligue des champions mardi.
Ce nul, obtenu par une équipe champenoise qui se rassure au passage maintient la formation de Leonardo Jardim engluée dans le peloton, avec 18 points.
Il dénote aussi de nouveau le manque de réalisme des attaquants monégasques, incapables de convertir leurs nombreuses occasions, souvent intelligemment créées. Pas de bonne augure avant la Ligue des champions...
Sans Moutinho, tout juste remis de son entorse à l'épaule et économisé sur le banc, Jardim avait décidé d'innover. Dans un 4-3-3 avec Germain en pointe haute du milieu en soutien de Martial, avant-centre, il faisait confiance à Ferreira Carrasco pour animer le couloir gauche et à Bernardo Silva de l'autre côté.
Pour Reims, Jean-Luc Vasseur avait décidé d'aligner une équipe offensive, avec Fortes à droite, Diego à gauche et Charbonnier en soutien d'un Ngog inconsistant dans l'axe.
C'est le Monégasque Martial qui allumait la première mèche sans cadrer (11). Fofana lui répliquait avec la même adresse de la tête à la suite d'un corner (14): Reims ne s'en laissait pas conter.
Et après un tir dévié de Germain passant de peu à côté (16), Reims payait rapidement ses prises de riques. A la suite d'une belle percée de Kondogbia, Germain centrait pour Silva, qui servait de l'autre côté le latéral gauche Elderson Echiejile, buteur (1-0, 20). L'international nigérian montrait ainsi qu'il était certainement mieux qu'une doublure de Kurzawa à ce poste.
- Monaco trop inefficace -
Peu affectés, les Champenois poursuivaient avec leurs intentions offensives, auxquelles se mêlaient régulièrement les latéraux Signorino et Conte.
Mais les plus belles opportunités demeuraient monégasques. Comme celle de Martial (29), qui contrôlait subtilement une ouverture de Ferreira Carrasco, mais dont la frappe enchaînée était trop peu appuyée. Puis Martial encore lui, jeune prodige formé à Lyon, peu en réussite mais si fort balle au pied, qui, sur une passe en profondeur de Germain, mystifiait son vis-à-vis avant de tomber sur un excellent Placide (35).
Dès la reprise, Monaco se créait une monumentale occasion. Après un coup-franc de Ferreira Carrasco, la remise dans l'axe d'Echiejile trouvait Germain. Seul au niveau du point de penalty, ce dernier ne parvenait pas à cadrer (47). Dans la foulée, Placide repoussait une tête de Carvalho (49).
Tour à tour, Traoré entré à la place de Martial (78) et Ferreira Carrasco (79) vendangeaient encore. A la suite de la frappe de ce dernier repoussée par Placide, Reims allait alors effectuer un modèle de contre: au terme d'une action Devaux-Charbonnier-De Preville, l'attaquant camerounais Benjamin Moukandjo égalisait de près (1-1, 80), renvoyant Monaco à son manque de réalisme.