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© AFP/Philippe Marini
Le milieu de terrain de Bastia Sambou Yatabaré (g.) lors du match à Furiani disputé à huis clos contre Marseille, le 12 décembre 2012, lors de la 17e journée de L1
Marseille, lourdement battu dimanche à domicile, s'est rassuré en allant battre Bastia (2-1) mercredi en match comptant pour la 17e journée de Ligue 1, lors d'une rencontre disputée à huis clos.
L'OM qui conforte sa 3e place, revient ainsi à la hauteur du PSG (32 points) et se rapproche du leader lyonnais, désormais à 3 longueurs.
Drôle de huis clos que celui décrété par la Ligue de football professionnel (LFP) après les incidents entre supporteurs lors du derby corse Ajaccio-Bastia en octobre. Car si les travées de Furiani étaient vides, les supporteurs bastiais n'en étaient pas moins présents, juste à l'extérieur.
Pour ce premier match à huis clos à Furiani depuis 2008, le Sporting avait en effet été autorisé à installer un écran géant derrière la tribune Sud où quelque 2000 spectateurs avaient pris place au coup d'envoi, se faisant remarquer par des pétards et autres fumigènes.
Mais sur la pelouse, ce sont bien les Marseillais qui allumaient le feu d'articice. D'abord par Mathieu Valbuena dont le coup-franc était repoussé tant bien que mal par le gardien Bonnefoi sur sa ligne. Puis à la 13e minute, André Ayew centrait de la gauche pour son frère Jordan qui manquait la cible.
Et deux minutes plus tard, Valbuena trouvait l'ouverture sur un but dont il a le secret: à la réception d'une tête de Fanni, le milieu de terrain marseillais se couchait bien et d'une reprise de volée limpide du droit trouvait la lucarne de Bonnefoi.
Les Marseillais mettaient ainsi un terme à une anomalie: ils n'avaient encore jamais marqué durant le premier quart d'heure depuis le début de la saison (1-0, 15).
Face à de très pâles Bastiais, les Marseillais avaient plusieurs occasions de se détacher mais péchaient souvent dans le dernier geste.
Ainsi, à la demi-heure de jeu, Amalfitano ne tirait pas profit d'une offrande de Palmieri qui, en position de dernier défenseur, manquait son contrôle.
A trois minutes de la pause, André Ayew, servi par Valbuena, héritait d'une autre belle occasion. Mais sa frappe non cadrée était contrée par Harek qui était tout près de marquer contre son camp.
La seule belle réaction bastiaise de cette fin de première période revenait à Yatabaré dont la frappe sèche frôlait la lucarne de Mandanda, très peu sollicité.
Dans l'obligation de réagir après son revers à domicile de dimanche contre Lorient (3-0), l'OM tenait son résultat.
Les Bastiais, qui n'avaient plus marqué depuis quatre matches (but de Khazri contre Lorient, lors de la 14e journée), donnaient eux l'impression de ne pas pouvoir passer la vitesse supérieure.
Et quelques minutes après une action litigieuse de Morel sur Maoulida, qui aurait pu être sanctionné d'un penalty, ce sont les Marseillais qui allaient se mettre à l'abri, sur un penalty cette fois accordé pour une faute de Bonnefoi sur Jordan Ayew.
Son frère le transformait, donnant à l'OM un avantage qui semblait définitif (2-0, 70), à 20 minutes du terme. Mais Modeste, servi par Rothen relançait le suspense à la 82e minute (2-1).
Mais plus plus rien ne se passait à l'exception de l'entrée d'André-Pierre Gignac à la 86e minute, de retour après deux mois d'indisponibilité pour blessure.
L'OM avait déjà remporté son dernier match disputé à huis clos, le 24 janvier 2007 contre Auxerre (3-1).