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© AFP/Francois Lo Presti
L'entraîneur de Marseille Elie Baup lors de la défaite 4 à 1 face à Valenciennes au stade du Hainaut, le 30 septembre 2012.
La lourde défaite du leader marseillais dimanche à Valenciennes (4-1) montre les limites d'un groupe déjà très sollicité depuis le début de la saison et soulève des interrogations à moins d'une semaine d'un clasico explosif face au dauphin, le PSG, qui revient très fort.
Après une série historique de six victoires consécutives, la 7e journée a donc été fatale à l'OM. La faute à une défense pourtant jusque-là intraitable (1 seul but encaissé avant ce match) et à un coup d'arrêt sur le plan physique, même si la thèse de l'accident est aussi avancée.
L'OM qui gagnait même en tirant la langue (comme contre Evian-Thonon la journée précédente, 1-0) n'a cette fois pas pu dissimuler quelques points faibles, alors même que son grand rival parisien l'a emporté (2-0 contre Sochaux) malgré une prestation en demi-teinte.
Marseille, l'équipe française qui a le plus joué depuis août (12 matches, dont 5 d'Europa League, via deux tours préliminaires) n'avait pas de répondant dimanche, malgré une semaine en partie consacrée à la récupération (avec deux jours de repos complet).
"On a eu une bonne semaine pour travailler, je trouvais même qu'on s'était bien régénéré. Mais le verdict est lourd et brutal", a concédé dimanche Elie Baup.
A la tête d'un groupe qui a perdu plusieurs cadres au mercato (Diarra, Mbia, Azpilicueta), Baup doit gérer les blessures (Mendes, Ndiaye, Diawara, Abdallah) et les retours en forme tardifs (Rémy), et est obligé pour compenser les absences de lancer des jeunes dans le grand bain (Abdullah, Mango).
Si l'on ajoute à cela que ses piliers habituels ont cédé à Valenciennes (Mandanda, fautif sur le 3e but, Nkoulou souvent battu par Le Tallec, et Gignac resté muet), c'est un OM en panne qui voit revenir le PSG à 3 points.
© AFP/Francois Lo Presti
Le gardien de Marseille Steve Mandanda
(droite) tente d'arrêter l'attaquant de Valenciennes Anthony Le Tallec (centre) lors de la rencontre de L1 entre les deux équipes, remportée par Valenciennes (4-1), le 30 septembre 2012 au stade du Hainaut.
"Cela doit faire dix ans de mémoire que l'on n'a pas perdu 4-1. C'était un non-match dans tous les sens du terme. Il faut vite passer à autre chose", a commenté le président Vincent Labrune, oubliant la défaite sur le même score face à Lyon en octobre 2006.
Sans remonter aussi loin, l'OM avait fait pire en encaissant un 0-4 à la maison un soir de décembre 2007 en Ligue des champions face à Liverpool.
"J'espère que ce sera une piqûre de rappel. Il vaut mieux que ça arrive ce soir que la semaine prochaine", a-t-il encore lancé.
"Depuis le début, on répète qu'il n'y a rien d'acquis", a réagi de son côté Elie Baup, alors que vendredi Jérémy Morel expliquait que "les fantômes" de la saison dernière ne sont jamais loin.
Pour l'entraîneur marseillais, "cette semaine, avec deux matches, tombe bien. On se doit d'être dans la réactivité par rapport à aujourd'hui. Il faudra montrer un autre visage."
Avant de recevoir dimanche un PSG que le revenant Gameiro, auteur d'un doublé, a propulsé sur la 2e marche du podium, l'OM reçoit jeudi Limassol, pour la 2e journée de l'Europa League, un adversaire idéal pour se rassurer même si les Chypriotes ont tenu tête aux Allemands de Mönchengladbach (0-0) lors de la 1re journée.