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© AFP/Gérard Julien
Le milieu de terrain anglais de Marseille Joey Barton (à droite) lors du match contre Fenerbahçe en Europa League, le 22 novembre 2012 à Marseille.
Marseille joue gros dimanche avec la réception de Lille puis celle de Lyon mercredi, deux rendez-vous qui pourraient être déterminants pour la suite de la saison du club phocéen, toujours présent dans le peloton de tête de la Ligue 1, mais en net ralentissement depuis un mois.
"Ce n'est pas forcément un tournant mais ce sont des matches décisifs qu'il faut négocier le mieux possible": le défenseur camerounais de l'OM, Nicolas Nkoulou a bien conscience que Marseille n'a pas le droit de se louper, au risque de sombrer au classement.
Car à force de laisser filer des points bêtement, comme contre Troyes (défaite 1-0, but à la 89e minute) ou Nice (égalisation niçoise à la 88e minute), Marseille, longtemps leader ou co-leader avec le Paris SG, est rentré dans le rang.
La faute à un calendrier surchargé (22 matches depuis la reprise début août), qui a entraîné beaucoup de fatigue et des blessures dans un effectif peu étoffé. Ainsi André-Pierre Gignac (pied) est toujours en phase de reprise. A l'issue d'un dernier entraînement samedi après-midi, Loïc Rémy (cuisse) et Mathieu Valbuena (dos), absents jeudi lors de la défaite et l'élimination par Fenerbahçe en Europa League, ont été jugés aptes à figurer dans le groupe contre Lille.
Lui aussi à l'infirmerie contre les Turcs en raison de douleurs aux adducteurs, Nkoulou réintègre l'équipe, tout comme Souleymane Diawara , juste de retour à la compétition et qu'Elie Baup a laissé jeudi sur le banc.
Baup va aussi pouvoir compter sur l'Anglais Joey Barton, qui fera ses grands débuts en championnat après avoir purgé sa longue suspension de 12 matches.
Muette à Bordeaux, où elle était privée de ses trois titulaires habituels (Gignac, Rémy et Jordan Ayew), l'attaque marseillaise est encore restée stérile contre les Turcs, un mal qui commence à ronger.
"On doit avoir plus de sang-froid pour mettre le ballon au fond", estime Baup qui reste cependant aussi posé dans la difficulté que lorsque Marseille enchaînait les succès.
© AFP/Viktor Drachev
L'attaquant de Lille Gianni Bruno (d) , buteur face au BATE Borisov, le 20 novembre 2012 à Minsk.
"Il faut rester mesuré aussi bien quand on enchaîne les victoires que les contre-performances. Ce qui est certain c'est que je n'ai pas un groupe qui doute", assure le technicien persuadé que son équipe va "tout faire pour terminer dans les trois premières places".
Il faut aussi pour cela régler les problèmes défensifs qui annihilent tous les efforts offensifs. "La défense n'est pas bien réglée, bon rodée", a reconnu vendredi Nkoulou. Du haut de son statut de titulaire indiscutable, l'ancien Monégasque s'est fixé comme mission première "d'essayer de remettre la défense en place."
Lille de son côté se déplace rassuré par sa victoire cette semaine contre le BATE Borisov en Ligue des champions (2-0), après sa défaite à Lorient (2-0) lors de la 13e journée de L1.
Une semaine après le non match en Bretagne, Garcia reconnaît qu'il n'a "pas d'explication. Si ce n'est évoquer la thèse de l'accident" et espère que son groupe "ne va pas souffrir d'une période passive" contre l'OM.
Si l'entraîneur lillois voit des similitudes entre les deux équipes, il appelle surtout à la vigilance: "Ils sont comme nous, quand ils ont des blessés, c'est plus compliqué. Maintenant, il avaient commencé en remportant 6 matches sur 6 et la perte de Gignac leur a fait mal. Je n'oublie pas que c'est une équipe avec beaucoup de joueurs de qualité, notamment dans le domaine offensif".