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© AFP/Gérard Julien
André-Pierre Gignanc (N.9) marque le but égalisateur de l'OM contre le PSG en L1 le 7 octobre 2012 au Vélodrome
Marseille, seul leader, et le Paris SG, son dauphin, n'ont pas réussi à se départager (2-2) dimanche, en clôture de la 8e journée de L1, au terme d'un spectacle de toute beauté en première période où Ibrahimovic et Gignac y sont allés chacun de leur doublé.
Marseille, qui avait lourdement chuté il y a une semaine (4-1) à Valenciennes, mettant fin à une série historique de six victoires d'affilée, conserve donc 3 points d'avance sur son hôte.
L'OM qui avait mis au repos pas mal de cadres jeudi en Europa League, se présentait avec une équipe sans surprise, si ce n'est la titularisation sur le côté droit de la défense de l'ancien Sedanais Kassim Abdallah, juste remis d'une lésion à une cuisse.
Du côté parisien, Carlo Ancelotti avait fait confiance à Jérémy Ménez en attaque aux côtés de Zlatan Ibrahimovic et à Clément Chantôme au milieu.
La première période donnait lieu à un spectacle de toute beauté, avec tous les ingrédients nécessaires: un festival de buts (4) et deux doublés des deux actuels meilleurs attaquants de L1, Ibrahimovic et Gignac.
Dans cette opposition de styles et surtout de moyens, tous les yeux étaient braqués sur le géant suédois Zlatan Ibrahimovic . Et si Cheyrou avait assuré qu'il n'y avait "pas de plan anti-Zlatan", c'est tout simplement qu'on ne peut rien faire contre le génie d'un tel joueur.
A l'ouverture du score, superbe, de Gignac, qui se jouait de Jallet pour tromper Sirigu d'un tir croisé (1-0, 18), Ibra plantait coup sur coup deux banderilles qui laissaient muet d'admiration tout un stade: il égalisait d'abord d'une volée de l'extérieur du droit, en devançant Nkoulou (1-1, 23). Puis deux minutes plus tard, dans un moment de grâce, l'ancien Milanais, seul pour tirer un coup franc, décochait de plus de 30 mètres une frappe somptueuse que Mandanda ne pouvait qu'effleurer (2-1, 25).
Avec son 9e but de la saison, Ibrahimovic consolidait sa position de meilleur buteur de L1 et réalisait son 4e doublé de la saison après Lorient, Lille et Bastia.
Gignac répond à Ibrahimovic
On se disait alors que l'OM avait pris un sérieux coup sur la tête. Mais comme pour montrer que leur position de leader n'était pas le fruit du hasard, les Marseillais se relançaient dans le match grâce encore à André-Pierre Gignac, auteur sur le coup de son 5e but de l'année (32e).
Le Martégal, qui devançait Chantôme, reprenait au premier poteau un corner de Valbuena. Sa tête décroisée ne laissait aucune chance à Sirigu.
© AFP/Gerard Julien
Zlatan Ibrahimovic
, du PSG, lors du match contre Marseille en Ligue 1 le 7 octobre 2012 au stade Vélodrome
Kaboré obligeait ensuite Sirigu à une belle parade (35), avant que Pastore ne rate la balle du 3 à 2 en trouvant le moyen d'envoyer à côté un superbe centre en retrait de Ménez.
A la pause, la tension que les joueurs avaient réussi à contenir sur la pelouse éclatait avec un retour houleux dans le couloir menant aux vestiaires.
Les esprits calmés, les équipes disputaient la seconde période dans un faux rythme, livrant un spectacle de bien moindre qualité.
Gameiro, entré à la place d'un Pastore jamais décisif, se mettait en évidence dès la 53e minute mais trouvait l'extérieur du petit filet de Mandanda, après un beau service de Ménez.
André Ayew lui répondait la minute suivante sur une tête piquée captée par Sirigu.
Les Parisiens exerçaient dès lors une forte pression sur la défense marseillaise. A la 73e minute, Ibrahimovic était tout près de son 3e but quand il se jetait sur un centre encore de Ménez, très actif. Mais sa reprise du gauche s'envolait dans les tribunes.
Les joueurs qui avaient beaucoup donné commençaient à peiner. Ménez et Verratti sortaient du côté parisien. A l'OM, Abddallah puis Amalfitano regagnaient le banc tandis que Loïc Rémy remplaçait Gignac à la 79e minute, le Martégal recevant une ovation. Et le score en restait là.