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Marseille, grâce à une victoire dans la douleur 2 à 1 face au 17e Lens, a conforté sa place de leader en reprenant ses distances avec ses poursuivants, le PSG et Lyon, respectivement à 4 et 5 points, dimanche en clôture de la 12e journée de Ligue 1.
Les Marseillais, qui restaient sur une défaite à Lyon (1-0) et sur une élimination sans gloire en 16e de finale de Coupe de la Ligue à Rennes (2-1), se devaient de réagir, à une semaine d'un appétissant clasico au Parc des Princes face aux Parisiens.
Les Lensois, de leur côté, qui ne se sont plus imposés au Vélodrome depuis la saison 2006-07 (1-0), restaient sur une victoire en championnat à l'extérieur à Toulouse (2-0) mais aussi sur une élimination face à Créteil (2-0) mardi en Coupe de la Ligue.
En l'absence de Jérémy Morel, blessé à un pied et de Brice Dja Djédjé suspendu, c'est Rod Fanni qui était aligné dans l'axe au côté de Nicolas Nkoulou et Mario Lemina sur le côté droit.
Devant un peu plus de 52.000 spectateurs, une belle recette pour la réception du 17e de L1, les Marseillais attaquaient pied au plancher. André Ayew ne pouvait qu'effleurer le centre de Benjamin Mendy (8) mais deux minutes plus tard, la tête de Nicolas Nkoulou était cette fois décisive. L'international camerounais reprenait à bout portant un corner de Thauvin, dévié par un Lensois et, le bras levé vers le ciel, rendait ainsi hommage à son père décédé l'été dernier (1-0, 10).
- Un Mandanda héroïque -
Très timide, le Racing Club de Lens se faisait cependant violence et Valdivia, d'une belle frappe des 20 mètres, obligeait Mandanda à dégager des deux poings (18).
Les joueurs de Kombouaré finissaient par s'enhardir et Chavarria qui partait au but était repris de façon illicite par Romao. L'international togolais, en position de dernier défenseur, écopait d'un carton jaune dont la couleur aurait pu virer au rouge. Le coup franc à 25 mètres ne donnait rien.
Le match était alors débridé et Bourigeaud, qui assurait mal sa reprise d'un centre de la gauche, était tout près de tromper Mandanda.
L'OM, par excès de suffisance, n'affichait pas sa maîtrise habituelle et très logiquement, Lens égalisait par le jeune (19 ans) Baptiste Guillaume, qui profitait d'un bon travail de l'Argentin Chavarria pour inscrire son premier but en Ligue 1 (1-1, 31).
"L'important c'est ce que l'on obtient et pas ce que l'on mérite": à la pause, les Marseillais avaient tout loisir de méditer cette réflexion de leur entraîneur Marcelo Bielsa car à l'issue d'une première période décousue, les partenaires de Gignac ne méritaient pas beaucoup mieux.
Heureusement, ils affichaient un tout autre visage en début de seconde période. Maladroit depuis plusieurs semaines, Florian Thauvin multipliait les tentatives, comme sur un coup franc direct tiré côté droit mais que Belon captait bien.
A l'heure de jeu, l'ancien Lillois était enfin récompensé: servi en retrait par Gignac, son tir du gauche trompait le gardien lensois (2-1, 60).
Si l'OM avait bien repris les choses en main, il perdait cependant son chien de garde Romao à 15 minutes du terme, à la suite d'un 2e carton jaune. Mais les Olympiens, grâce à un Mandanda héroïque notamment sur un tête à tête avec Touzghar, tenaient bon.