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© AFP/Gerard Julien
L'attaquant de Marseille André-Pierre Gignac (d.) paratage sa joie avec le public du Stade Vélodrome lors de la victoire de l'OM contre Bastia en Ligue 1, le 4 mai 2013.
Grâce à un doublé d'André-Pierre Gignac, Marseille, longtemps malmené par Bastia, a remporté une victoire précieuse en vue de la qualification pour la Ligue des champions, qui lui donne provisoirement 7 points d'avance sur le 3e, Lyon, samedi lors de la 35e journée de Ligue 1.
Ce succès long à se dessiner, avec un but libérateur de Gignac à la 81e minute, permet à l'OM de consolider sa 2e place à trois journées du terme et avant un nouveau match à domicile dans une semaine face à Toulouse.
A la veille des 21 ans de la catastrophe de Furiani, qui avait fait 18 morts et plus de 2.000 blessés, une minute d'applaudissement était observée au coup d'envoi tandis que les joueurs des deux bords portaient lors de l'échauffement un tee-shirt disant "Non aux matchs le 5 mai".
Privé de son défenseur latéral Rod Fanni (ischio-jambiers), remplacé par l'ex-Sedanais Kassim Abdallah, de son milieu de terrain Benoît Cheyrou (cuisse) suppléé par l'Anglais Joey Barton et d'André Ayew suspendu, Marseille pouvait heureusement compter sur Gignac, longtemps incertain en raison d'un coup à la cheville reçu contre Lorient.
Et il ne fallait que 12 minutes à l'international pour justifier son statut de meilleur buteur olympien: profitant d'une passe sur un plateau de Valbuena, lui-même servi par Jordan Ayew, il contrôlait et d'un crochet échappait à Harek pour se mettre sur son pied gauche et tromper Landreau d'un beau tir brossé (1-0).
Bastia, pas encore assuré du maintien et qui avait prévenu, par la voix de son entraîneur Frédéric Hantz, qu'il venait chercher un résultat, connaissait alors des moments pénibles, comme sur ce tir de Gignac encore (20), repoussé tant bien que mal par Landreau.
L'ex-Toulousain mettait ensuite Marchal dans le vent d'un nouveau crochet et filait vers le but mais l'ancien gardien lillois détournait encore (26).
Seule timide réaction corse, une tête de l'ex-Marseillais Maoulida sans danger pour Mandanda (32).
© AFP/Gerard Julien
Le milieu de terrain de Marseille Mathieu Valbuena
(g.) évite l'attaquant de Bastia Toifilou Maoulida (d.) lors du match de L1 entre l'OM et le SCB au Stade Vélodrome, le 4 mai 2013.
Juste avant la pause, sur une répétition de l'action du premier but, Ayew servait côté gauche Valbuena lequel alertait Gignac de l'extérieur du droit. Le Martégal reprenait de volée mais sa balle s'écrasait sur la barre de Landreau (45).
Maîtrisant bien leur match jusque là, les Marseillais étaient pourtant cueillis à froid au retour des vestiaires sur un maître tir du jeune (20 ans) Florian Thauvin, qui s'avançait sans qu'aucun Marseillais ne le presse et déclenchait un tir décisif de plus de 25 mètres (1-1, 46). L'international U20 mettait par la même un terme à 698 minutes d'invincibilité du gardien marseillais.
Il fallait ensuite un exploit de Landreau pour détourner d'une claquette un tir de près d'Amalfitano et un peu de chance pour voir Ayew riper sa tête sur un centre du même Amalfitano.
A la 53e, les 35.000 spectateurs retenaient leur souffle, mais Maoulida était signalé hors-jeu. Même frayeur sur un tir de Palmieri, qui frôlait le poteau gauche de Mandanda.
Le même Palmieri très en verve sauvait ensuite les siens en détournant presque sur sa ligne une balle de Sougou, entré peu avant à la place d'Amalfitano.
Mais Gignac, assez discret depuis la reprise, n'avait pas dit son dernier mot et tout en puissance, parfaitement lancé par Valbuena, prenait le meilleur sur Palmieri pour aller tromper Landreau et donner avec ce 13e but de la saison une victoire peut-être décisive pour une qualification directe en C1.