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Marseille qui ne s'était plus imposé depuis la fin février, a renoué avec la victoire en s'imposant sans convaincre et sous les sifflets (3-1) face à la lanterne rouge Ajaccio, grâce à un triplé d'André Ayew, conservant ainsi un espoir d'accrocher un ticket pour l'Europa League.
Avec 48 points, l'OM revient provisoirement à hauteur du 5e Lyon, qui se déplace dimanche à Valenciennes.
Pire équipe de L1 en ce mois de mars avec deux petits points pris (sur 15 possibles) sur des nuls à Reims et Sochaux, l'OM se devait de montrer un autre spectacle que celui fourni depuis plusieurs semaines, ponctuées par deux défaites (1-0) à domicile face à Nice et Rennes.
Au vu des quatre premières minutes, on pouvait penser que cet OM allait mieux. Sur une longue ouverture du Brésilien Lucas Mendes, André Ayew, libre de tout marquage s'en allait lober Ochoa abandonné par sa défense (1-0, 4e).
Que pouvait alors faire la lanterne rouge, face à une équipe en quête de rédemption ? Pourtant comme tétanisés par le trac, dans une ambiance plutôt hostile, les Marseillais allaient peu à peu abandonner le ballon à leur adversaire et déjouer.
Ayew adressait certes un tir puissant qu'Ochoa écartait (15). Sur le corner qui suivait, le gardien mexicain repoussait encore brillamment une tête de Khalifa.
Mais les Corses s'enhardissaient et des tribunes montaient des sifflets de plus en plus insistants.
Alors que Gignac croisait trop sa tête à la réception d'un corner de Payet (28), le jeu marseillais sombrait dans l'inconsistance.
Des "Anigo démission" s'élevaient alors du virage Nord tandis que le virage sud s'en prenait au président Vincent Labrune.
Depuis le début de la rencontre, des banderoles avaient fleuri, hostiles aux joueurs et aux dirigeants: "Joueurs, dirigeants, assumez vos responsabilités", pouvait-on lire ou encore "Des années pour faire un grand club, une saison pour le détruire". Pour ajouter au malaise, des tags injurieux avaient été découverts vendredi matin sur les murs de la Commanderi, dirigées contre Vincent Labrune et une fois de plus José Anigo.
La bronca devenait terrible quand Sigamary Diarra était tout près d'égaliser: au prix d'un petit exploit côté gauche, le Malien voyait sa frappe s'écraser sur le poteau de Mandanda, battu sur le coup.
Le retour aux vestiaires se faisait sous les sifflets et même si l'OM menait au score, les joueurs semblaient très crispés.
L'entame de seconde période était bien meilleure, se traduisant par un 2e but inscrit par Ayew, qui reprenait de la tête un centre de Payet (2-0, 60e).
Mais l'OM ne profitait pas longtemps de ce confortable matelas. Deux minutes plus tard, alors que trois Ajacciens étaient apparemment en position de hors-jeu, l'Ivoirien Tallo héritait du ballon pour tromper seul Mandanda (2-1, 62).
L'équipe olympienne, où Valbuena était entré peu avant à la place de Payet, n'avait cependant pas trop à gamberger: le salut venait encore de l'aîné des frères Ayew qui reprenait au premier poteau un centre de Dja Djédjé, à la suite d'un coup-franc rapidement joué (3-1, 77e).
A défaut de convaincre, l'OM avait donc assuré l'essentiel, avant un déplacement vendredi prochain chez un autre mal classé, Montpellier.
Résultats de la 32e journée de la Ligue 1 de football:
vendredi
Marseille - Ajaccio 3 - 1
Buts
Marseille: A. Ayew (4, 60, 76)
Ajaccio: Junior Tallo (61)
samedi
(17h00) Paris SG - Reims
(20h00) Bastia - Sochaux
Bordeaux - Rennes
Guingamp - Montpellier
Lorient - Evian/Thonon
Toulouse - Lille
dimanche
(14h00) Saint-Etienne - Nice
(17h00) Valenciennes - Lyon
(21h00) Monaco - Nantes