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Le milieu de l'OM Mathieu Vlabuena en discussion avec ses partenaires André Ayew et André-Pierre Gignac, contre le PSG au Vélodrome, le 6 octobre 2013
"On n'est pas une grande équipe": le constat a été dressé par Mathieu Valbuena , dimanche soir, au sortir d'une nouvelle défaite de Marseille face à un ténor, l'OM n'ayant tout simplement pas pu rivaliser.
Décidément, face aux gros, l'OM est abonné cette saison à ce score de 2-1. Contre Monaco tout d'abord, lors de la 4e journée. Après l'ouverture du score par Radamel Falcao , Lucas Mendes avait égalisé mais l'ASM, grâce à Emmanuel Rivière, était repartie avec les trois points.
Même addition face à Arsenal et toujours au Vélodrome, lors de la 1re journée de la Ligue des champions. Jordan Ayew, sur un penalty à la dernière minute, avait juste eu le mérite de réduire le score.
Contre la Paris SG, le scénario avait de quoi énerver Valbuena. En supériorité numérique (à 11 contre 10) depuis la demi-heure de jeu après l'exclusion de Thiago Motta, et menant au score, l'OM n'a pas été en mesure de préserver son avantage. Les Olympiens, timorés et qui ont trop laissé la possession de balle au champion de France en titre, ont d'abord pris un but sur une erreur d?appréciation de Steve Mandanda avant de concéder un deuxième but sur un penalty à la suite d'une faute franchement pas indispensable d'André Ayew, qui avait ouvert le score... sur penalty.
"Au bout du compte, on perd"
"Face à de grosses équipes, on tient la corde, mais au bout du compte, on perd", commentait ensuite Valbuena, devant la presse.
"Notre première période a été honorable, malheureusement, on prend ce but à la 45e minute. Ils ont une demi-occasion, et ils la mettent au fond. Nous avons été beaucoup plus dangereux quand ils ont joué à 11 qu?à 10. Ils nous ont attendus, ils ont fait bloc", déplorait le milieu de terrain international pour qui il reste à l'équipe "encore beaucoup de chemin à parcourir pour rivaliser avec les grosses équipes, en Ligue des champions comme en L1".
Si l'on ajoute la lourde défaite (3-0) mardi à Dortmund lors de la 2e journée de C1, cela fait donc au total quatre défaites pour l'OM contre des adversaires face auxquels les Olympiens ont parfois paru rivaliser (notamment contre Arsenal), sans pour autant avoir les moyens en attaque de concrétiser leurs moments forts.
Même s'il ne dispose pas des moyens financiers de Monaco et du Paris SG, seuls en tête de la L1 avec quatre points d'avance après neuf journées, l'OM a cependant consenti en début de saison des efforts financiers importants pour avoir les moyens de ses ambitions.
Attention à Naples
Avec près de 40 millions d'euros investis au total sur un Dimitri Payet qui n'a plus marqué depuis la mi-août (2-0, contre Evian-Thonon), un Florian Thauvin fantomatique, un Saber Khalifa passé au travers face à Dortmund, l'OM peut s'interroger sur le rendement encore insuffisant de ses renforts offensifs, même si son autre jeune recrue Giannelli Imbula donne entière satisfaction.
Le président Vincent Labrune, qui clame qu'il veut s'inspirer du modèle Dortmund, l'a encore répété vendredi, en relativisant la défaite face aux Allemands: "En Ligue des champions, on joue contre trois des huit meilleures équipes européennes. Cette année c'est une première étape avec un projet de jeu différent. On va essayer de faire un résultat (en C1) mais nous n'avons pas une ambition particulière".
Une nouvelle contre-performance lors de la double confrontation contre Naples (le 22 octobre et le 6 novembre) sonnerait le glas des ambitions européennes. Mais à Nice le 18 octobre pour la 10e journée ou contre Reims, une semaine plus tard au Vélodrome, l'OM désormais descendu du podium, n'aura pas le droit à l'erreur.