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Marseille a arraché une victoire logique mais cruelle pour des Caennais vaillants (2-1), samedi, lors de la 9e journée de Ligue 1.
Ces trois points permettent à Marseille de distancer Bordeaux, battu à Reims samedi soir (0-1) et d'attendre en toute tranquilité les matches de Lille et du Paris SG respectivement à Lyon et contre Monaco dimanche.
Échaudé par la première période ratée de ses joueurs face au Paris SG il y a dix jours, l'entraîneur Patrice Garande, avait demandé aux Caennais de rentrer dès la première minute dans le match, et ils ont répondu.
Décrit comme une "machine de guerre" par Garande, l'OM a certes largement dominé le match, mais chaque occasion a dû être arrachée face à des Normands très vaillants.
Ils ont ainsi réussi à contenir André-Pierre Gignac, rarement trouvé par ses partenaires dans la zone de vérité et qui a souvent préféré s'écarter sur l'aile gauche pour créer des espaces et pouvoir toucher le balon.
Le Marseillais le plus dangereux aura été Florian Thauvin, avec notamment un pointu sur une ouverture de Dimitri Payet, bien détourné par Rémy Vercoutre, après un réflexe de grande classe (7e).
Cinq minutes plus tard, il a également raté une balle de but sur un centre fuyant de Benjamin Mendy. Seul au deuxième poteau, il ne pouvait faire mieux qu'une tête piquée peu dangereuse facilement captée par Vercoutre (11e).
Le portier de Caen se signalait encore peu après la demi-heure de jeu en stoppant des genoux une reprise de Giannelli Imbula, sur une remise de la tête en retrait intelligente d'André Ayew.
Les Normands, appliqués presque jusqu'à l'excès en attaque, ne se montraient dangereux qu'à deux reprises, par une frappe lointaine du gauche de Mathieu Duhamel que Steve Mandanda , avancé, était tout heureux de voir frôler sa barre transversale (16e).
Et à la 34e, c'est Brice Dja Djedje qui faisait passer des frissons dans l'échine des bruyant supporteurs marseillais, sur une passe en retrait trop appuyée que Mandanda devait tacler, alors que le ballon fusait droit vers ses buts, sur la pelouse rendue glissante par le crachin saisonnier.
Marseille croyait avoir fait le plus dur en trouvant la faille par Alaixys Romao à un quart d'heure de la fin, qui déviait dans le but normand un corner de Romain Alessandrini, entré trois minutes plus tôt à la place de Thauvin (0-1, 74e).
Caen croyait égaliser dans la minutes suivante grâce au stoppeur Damien Da Silva, dont Steve Mandanda n'arrivait pas à sortir la tête puissante, sur un coup-franc de Julien Féret, de sa lucarne, mais il était signalé hors-jeu, à juste titre.
Ce n'était que partie remise, à sept minutes de la fin, quasiment sur la même action, c'est l'autre stoppeur, Yrondu Musavu-King, qui sautait le plus haut et qui battait Mandanda, cette fois-ci pour de bon, d'une tête croisée (1-1, 84e).
Rémy Vercoutre retardait l'inéluctable d'un nouvel arrêt à la dernière minute du temps additionnel, d'une nouvelles parade de grande classe, sur une tête d'Alessandrini au deuxième poteau.
Mais quelques secondes plus tard, c'est Gignac qui récupérait un ballon bien seul dans la surface adverse pour le catapulter sous la transversale (2-1, 91e).
Les Normands doivent maintenant aller affronter Bordeaux en Gironde, dans deux semaines, alors que dans le même temps Marseille recevra Toulouse.