Happy Birthday : |
© AFP/Pascal Guyot
Rémy Garde, l'entraîneur de Lyon, sur le banc pendant le match de Ligue 1 contre Montpellier le 6 octobre 2013 à La Mosson
Opposés en quarts de finale de la Ligue des Champions en 2010, Lyon et Bordeaux, deux historiques du football français, s'affrontent dimanche à Gerland pour la 10e journée de Ligue 1 dans un duel entre clubs européens en difficulté, respectivement 14e et 15e et attendus au rebond.
L'Olympique lyonnais n'a gagné qu'un seul de ses 11 derniers matches, toutes compétitions confondues, contre Nantes (3-1) et reste sur une déroute en championnat à Montpellier (5-1) parmi six défaites enregistrées sur l'ensemble de cette série.
En revanche, l'OL est toujours dans le coup en Europa League avec deux résultats nuls face aux Espagnols du Betis Séville (0-0) et aux Portugais du Vitoria Guimaraes (1-1) et peut toujours espérer rejoindre les 16es de finale.
"Il y a deux semaines j'étais abattu après le match à Montpellier. Mais dès le lendemain, j'étais d'attaque pour trouver des solutions à transmettre aux joueurs. Ceux-ci sont dans cet état d'esprit de revanche d'après les derniers entraînements", assure l'entraîneur lyonnais Rémi Garde.
De leur côté, les Girondins, relégables après la 7e journée (18e) ont déjà opéré un timide redressement avec trois résultats nuls enregistrés face à Lorient (3-3), Reims (0-0) et Evian-Thonon (1-1) avant une victoire contre Sochaux (4-1).
A l'inverse, ils ont déjà perdu deux fois en Europa League contre l'Eintracht Francfort (3-0) et le Maccabi Tel Aviv (2-1) et semble avoir déjà dit adieu, sans grand regret, à la qualification.
"Nous ne sommes qu'à trois points du 7e mais il faut que nous ayons une bonne série pour basculer dans la première moitié de tableau sinon nous serons toujours sous pression à chaque match. Nous rétablissons tout doucement la situation mais c'est encore assez précaire", constate l'entraîneur Francis Gillot.
Des effectifs décimés
Au-delà des résultats, c'est l'état des effectifs des deux clubs qui pose question avec l'absence de nombreux titulaires de part et d'autre.
Bordeaux sera encore privé de Henrique, Poundjé et Maurice-Belay, qui ont une suspension à purger, et de Mariano, blessé au dos.
"Aller à Lyon aujourd'hui, avec trois suspendus, un ou deux absents qui vont s'ajouter, pour affronter une équipe revancharde au niveau de l'état d'esprit, s'annonce difficile. C'est cette situation délicate qui nous met en difficulté aujourd'hui", prévient Gillot. "Il faut s'attendre à une rébellion de cette équipe qui en a pris cinq à Montpellier", dit-il encore.
Mais l'OL doit encore faire face à des défections, quasiment toutes dans le secteur défensif, sur suspension pour Gonalons et Bedimo ou sur blessure pour Umtiti et Koné.
© AFP/Jean-Pierre Clatot
Francis Gillot, l'entraîneur des Girondins de Bordeaux, pendant le match de Ligue 1 contre Evian/Thonon le 28 septembre 2013 à Annecy
Si les retours de Gourcuff ou de Miguel Lopes restent improbables, ceux de Bisevac et Dabo sont en revanche annoncés.
"L'absence de nombreux garçons à des postes importants est l'une des explications à nos difficultés. J'ai déploré, depuis le début de saison, entre trois et six titulaires potentiels forfaits pour blessures ou suspension pour composer chaque équipe. Je n'ai pas un effectif suffisant en expérience et en qualité pour, à la fois, pouvoir me passer d'un nombre aussi important de joueurs et conserver la même compétitivité", souligne Garde.
Ce dernier fait en outre remarquer que les autres clubs engagés en coupe d'Europe cet été, comme Saint-Etienne et Nice, rencontrent les mêmes problèmes physiques.
Vainqueur de la Coupe de France, Bordeaux n'était pas concerné par les barrages européens en août mais souffre aussi de l'accumulation des matches, sept en 22 jours en septembre.
Lyonnais et Girondins en auront encore six en trois semaines d'ici la prochaine trêve internationale avec des effectifs bien fragiles.