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Le meneur de jeu de Montpellier Rémy Cabella échappe au Lyonnais Maxime Gonalons, le 6 octobre 2013 à Montpellier
L'Olympique lyonnais, à la dérive, a été humilié par Montpellier (5-1), emmené par son meneur de jeu Rémy Cabella, qui a renoué avec la victoire, dimanche à la Mosson lors de la 9e journée de Ligue 1.
Lyon, qui n'a remporté qu'un seul de ses onze derniers matches toutes compétitions confondues, sombre dans le doute et surtout dans la seconde moitié de classement, pour la première fois de la saison. L'OL chute à la 14e place et semble sans ressort depuis son élimination au tour préliminaire de la Ligue des champions.
A la suite de ce second succès, après celui acquis devant Sochaux (2-1), l'équipe de Jean Fernandez grimpe à la 8e place au bénéfice de la différence de buts, à égalité de points avec Reims, Bastia, Rennes et Toulouse.
Elle a mis un terme à une série de cinq nuls consécutifs en retrouvant un élan offensif à la Mosson et en profitant des errements de la défense rhodanienne, handicapée par plusieurs absences (Bisevac, Umtiti, Dabo...) et totalement dépassée.
Jean-Michel Aulas, président de Lyon, a reconnu au micro de BeInSport à l'isssue de la rencontre que son club traversait "une crise" tout en réfutant l'idée que son entraîneur Rémi Garde soit menacé.
"Il y a toujours une crise quand il y a une défaite aussi importante, et une série de non-victoires systématiques (un seul match gagné sur les onze derniers matches toutes compétitions confondues, NDLR)", a analysé le dirigeant lyonnais.
"Cette crise on va la gérer en interne et surtout trouver l'origine de l'épidémie de blessures, surtout en défense, avec 7 ou 8 joueurs touchés", a-t-il encore détaillé.
Garde 'en danger'
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L'entraîneur de Lyon Rémi Garde en conférence de presse après la débâcle de son équipe face à Montpellier (5-1), le 6 octobre 2013 à Montpellier
"Je suis en danger, c'est sûr", a pour sa part analysé l'entraîneur rhodanien. "Je sens le danger au niveau des résultats. On est en dessous de ce que l'on peut faire", a souligné Rémi Garde, en poste depuis juin 2011, et qui accuse certains de ses joueurs d'avoir lâché le match en 2e période.
Au cours d'une première période très ouverte et spectaculaire, Montpellier se montrait le plus réaliste et s'appuyait sur un gardien très efficace, à savoir Geoffrey Jourdren. L'équipe de Jean Fernandez, qui gâchait une énorme occasion sur une tête de Cabella (13), marquait par l'intermédiaire de ses attaquants Victor Hugo Montaño et Anthony Mounier.
L'attaquant colombien inscrivait son troisième but de la saison à la 16e minute en trompant en deux temps Lopes au bout d'une action bien construite. Juste avant la pause (45), Mounier ajoutait un second but sur une reprise de la tête, consécutive à un corner de Cabella.
De son côté, l'OL pouvait nourrir de gros regrets car il s'était créé une pléthore d'occasions par Gomis, auteur d'une demi-volée et d'une tête de peu à côté, par Briand, de la tête et d'une volée repoussée par Jourdren, ou Grenier, sur un coup franc.
Si l'équipe de Rémi Garde réduisait la marque peu après la pause sur une frappe de Lacazette (47), elle explosait ensuite face à la virtuosité du duo Cabella-Montaño. Le milieu offensif transformait un penalty, consécutif à une faute sur Montaño (59), inscrivait ensuite le quatrième but en gagnant son duel avec Lopes (66), puis offrait un doublé à Montano (68), auteur d'une reprise de la tête. A eux deux, ils plongeaient Lyon dans une très fâcheuse posture, loin, très loin du podium.