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© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
après avoir transformé un penalty contre Nice, le 21 avril 2013 au Parc des Princes
Le PSG a mieux fini la semaine qu'il ne l'avait commencée en battant très facilement dimanche lors de la 33e journée de L1 une équipe de Nice qui a souffert du match raté de son gardien Ospina (3-0), ce qui lui permet de s'approcher encore un peu plus du titre de champion.
Eliminés mercredi par Evian-Thonon en quart de finale de la Coupe de France, les Parisiens avaient provoqué la colère de leur entraîneur Carlo Ancelotti , qui avait évoqué un "désastre", et se devaient de remettre un peu d'ordre dans la maison.
Ils l'ont fait, sans excès de zèle mais avec sérieux, fidèles au moins en première période à leur image de rois un peu fainéants. Mais Ancelotti avait avant tout réclamé un changement d'"attitude" après la navrante soirée de mercredi et il l'a obtenu.
Ce succès permet surtout aux joueurs de la capitale de reprendre neuf points d'avance sur Marseille. A cinq journées du terme, cela devrait être amplement suffisant pour décrocher un troisième titre de champion, le premier depuis 1994.
Avec leur composition très offensive (Lavezzi, Ménez, Pastore et Ibrahimovic étaient titulaires), les Parisiens étaient entrés fort dans la partie, comme une équipe qui aurait un petit quelque chose à se faire pardonner.
Lavezzi était ainsi dangereux mais maladroit dès la première minute et à la cinquième Ibrahimovic en avait déjà fait autant qu'en deux heures mercredi à Annecy puisqu'il trouvait le poteau d'Ospina comme il avait trouvé celui de Laquait en Coupe
Cette bonne entame était récompensée d'un but dès la 10e minute, au bout d'un contre, comme souvent cette saison. La conclusion était signée Ménez pour son quatrième but de la saison sur une action à trois avec "Ibra" et Pastore, voire quatre si l'on ajoute Ospina, pas très net sur le coup.
Mais malgré un bon Pastore, la suite était moins convaincante côté parisien et en dehors d'une grosse occasion de Ménez (27), le meilleur moment de la première période était le bisou de Civelli dans le cou d'Ibrahimovic. Pas plus ému que ça, M. Chapron leur adressait à chacun un avertissement pour prix de leurs chamailleries préliminaires.
La deuxième période en revanche a été très nettement à l'avantage des Parisiens, vraiment supérieurs à une équipe de Nice trop handicapée par les absences de nombreux éléments offensifs, notamment Eysseric et Bauthéac.
© AFP/Franck Fife
Le gardien colombien David Ospina fauche l'attaquant argentin du PSG Ezequiel Lavezzi
et concède un penalty, le 21 avril 2013 au Parc des Princes
Mais c'est bien Ospina qui a précipité la chute des Aiglons. Déjà impliqué sur le premier but, le gardien colombien a provoqué un penalty en fauchant Lavezzi après avoir totalement manqué un contrôle.
Il a été expulsé et "Ibra" a transformé le penalty (65) pour inscrire son 27e but de la saison en championnat, soit autant que Jean-Pierre Papin en 1992. Prochain objectif: les 30 buts du même Papin en 1990.
Le Suédois a également été passeur décisif sur le but de Chantôme en fin de match (88) après un joli une-deux avec Matuidi.
Le PSG a au passage pris sa revanche du match aller où il avait été battu 2-1, à une période où Ancelotti parlait de "crise". Dimanche prochain, ils auront l'occasion de prendre une autre revanche en retournant à Annecy pour affronter Evian-Thonon. En cas de victoire, le club pourra commander les feux d'artifice.