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© AFP/Boris Horvat
Le milieu de terrain de Montpellier Jamel Saïhi (g) à la lutte avec celui du PSG Marco Verratti
, le 11 novembre 2012 à La Mosson.
Réduit à dix dès la 10e minute après l'exclusion de Sakho, le Paris SG a obtenu un match nul méritoire (1-1) à Montpellier qui lui permet de conserver sa place de leader de L1, à l'issue d'un match rugueux, en clôture de la 12e journée.
Les Parisiens devancent toujours à la différence de buts Marseille, qu'ils auraient pu davantage distancer en cas de victoire, car l'OM n'avait fait mieux que le nul (2-2) face à Nice plus tôt dimanche.
Déjà privé au coup d'envoi de son goleador, Zlatan Ibrahimovic , qui purgeait le premier de ses deux matches de suspension, le PSG perdait aussi très vite un autre joueur capital, le défenseur Mamadou Sakho , exclu pour avoir retenu l'attaquant Gaëtan Charbonnier à l'entrée de la surface de réparation.
En montrant le carton rouge aussi tôt à l'international français, l'arbitre Clément Turpin rendait la tâche très difficile aux Parisiens qui depuis le coup d'envoi avaient été plutôt chahutés.
Carlo Ancelotti faisait alors sortir un attaquant, Guillaume Hoarau, préféré au coup d'envoi à l'Argentin Javier Pastore , pour faire entrer un défenseur, Alex.
Mais comme souvent en pareil cas, même en supériorité numérique, l'adversaire n'en profitait pas. Et c'est bien Lavezzi qui héritait à la 17e minute de la première énorme occasion du match. Servi par Ménez, seul devant Jourdren, il manquait le cadre.
En plein doute après leur nouvelle défaite mardi contre l'Olympiakos (3-1), et avec une seule victoire à domicile (en 5 matches) depuis le début de la saison, les joueurs de René Girard piétinaient.
Privés de Hilton en défense, remplacé par El Kaoutari et de Yanga-Mbiwa encore suspendu, les Héraultais montraient encore une fébrilité inquiétante en défense.
Si bien que les Parisiens pouvaient jouer les coups à fond. Et peu après la demi-heure de jeu, sur une action où la défense locale parut bien attentiste, Maxwell, d'un petit lob somptueux, trompait Jourdren avancé sur le coup (1-0, 37).
Sept minutes plus tard, Ménez, servi cette fois par Lavezzi, avait même le ballon du 2 à 0 au bout du pied mais Jourdren se couchait bien.
Montpellier de son côté ne montrait pas grand chose et s'en remettait à Camara pour tenter quelques gestes.
Un beau débordement de Charbonnier trouvait encore Camara, à la 39e minute. L'attaquant avait le temps de contrôler mais sa frappe filait largement au dessus.
Le niveau du spectacle en seconde période baissait d'un cran. Le jeu était émaillé de tacles très limite et d'accrochages comme à la 53e minute. L'arbitre, qui avait déjà distribué deux cartons jaunes de part et d'autre en plus du rouge de Sakho, avait alors bien du mérite à maintenir l'ordre.
Un frisson passait ensuite dans la défense parisienne quand le tir enroulé de Cabella flirtait avec le poteau gauche de Sirigu.
Mais alors que les Parisiens, après une belle combinaison Maxwell-Ménez-Lavezzi, étaient tout près de doubler la mise, ce furent les Montpelliérains qui retrouvaient l'espoir en égalisant par Cabella qui trouvait le petit filet de Sirigu d'un tir enroulé (1-1, 59).
Les Parisiens apparaissaient alors un peu abattus mais un nouveau coup de théâtre se produisait avec un 2e carton jaune pour Belhanda (65e), synonyme d'exclusion.
Cabella, omniprésent, était encore à son avantage à la 73e minute mais son tir était contré du bout du pied par Alex. Ce dernier exécutait encore quelques coups francs dangereux mais le score en restait là.