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Le Paris SG, grâce à Edinson Cavani , a longtemps cru tenir une victoire rassurante à défaut d'être une mise au point contre Lyon, mais il s'est encore fait rejoindre au score pour concéder le nul (1-1), dimanche en clôture de la 6e journée de Ligue 1.
Et encore ! La désillusion aurait pu être plus grande si Tolisso, deux minutes après l'égalisation d'Umtiti (84e) au terme d'un énorme cafouillage dans la surface, avait cadré l'offrande de Lacazette.
Paris aussi a eu sa balle de match, à la 88e minute, qu'a même convertie Verratti pour ce qui eut été son premier but sous les couleurs parisiennes, mais l'Italien a logiquement été sanctionné d'une faute. Plus que l'incongruité de voir Verratti marquer, qui plus est de la tête, il y a une certaine logique à voir le PSG pécher à nouveau par son manque de distance sur 90 minutes, avec ce troisième match nul (1-1) après ceux concédés à Rennes et Amsterdam.
Quatre jours après sa décevante entrée en matière en Ligue des champions contre l'Ajax, Paris se devait pourtant de chasser les nuages qui se sont amoncelés, notamment autour de Laurent Blanc . Le climat de tension qui en a découlé n'est pas prêt de s'estomper.
- Cavani combatif -
Si le PSG, désormais 5e, ne compte que trois points de retard sur le trio de tête, sa réaction, espérée par ses supporteurs, notamment sur le plan du jeu et du spectacle, été trop intermittente pour convaincre.
La tête plongeante et imparablement piquée de Cavani pour l'ouverture du score (1-0, 20e) à la réception d'un centre millimétré de Digne, a poutant lancé la rencontre sous les meilleures auspices. L'Uruguayen, auteur de son 2e but de la semaine (le 3e en L1), prouvait là qu'il était bel et bien le bourreau de Lyon, contre qui il avait marqué trois fois la saison passée, dont deux fois en finale de la Coupe de la Ligue.
Combatif, remuant, permutant avec Lavezzi autour d'un Ibrahimovic assez effacé même si son jeu d'appui a souvent fait merveille, Cavani semble renouer peu à peu avec sa forme de l'automne dernier. C'est lui qui porte actuellement Paris, même si cela ne l'exempt pas de mauvais choix, comme cette volée très au-dessus des cages laissées vides par Lopes, battu à la lutte aérienne avec Zlatan (37e).
Même si elles n'ont pas été pléthoriques, les occasions de buts parisiennes ont été suffisamment franches pour devoir être transformées en but, comme celle de Cabaye, dont le manque de spontanéité a été criant (14e) dans la surface, malgré une remise de la tête parfiate d'Ibra.
- Manque de jus -
Cette action, plus que le tir dans le petit filet extérieur d'Aurier (23e) ou la volée du plat du pied de Matuidi au ras du poteau (55e), a illustré le propos de Laurent Blanc qui reconnaissait que son équipe manquait de jus et était de fait moins décisif dans le dernier geste.
Plus symptomatique encore, jusqu'à la 76e minute et une reprise d'Ibrahimovic, contrée en corner par Lopes, Paris ne comptait qu'un tir cadré, à savoir la tête victorieuse de Cavani. Au final il y en aura eu trois. Famélique total.
Outre le fait que le PSG a éprouvé des difficultés à accélérer le jeu, si non par de trop rares à-coups, sa gestion défensive de la rencontre n'aura surtout pas été satisfaisante jusqu'au bout. Jusqu'à l'égalisation d'Umtiti, Sirigu avait pourtant juste eu la frayeur de voir un coup franc de Mvuemba heurter la transversale (31e). Il aura eu ensuite le mérité de sauver son camp en détournant une frappe de Njie (87).
Le partage des points est un moindre mal. Mais Paris ne peut se contenter d'aussi peu. Insuffisante contre l'OL, la réaction devra être tout autre à Caen mercredi.