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Le Paris SG, tranquille vainqueur de Lens (4-1) grâce à des buts de Luiz, Ibrahimovic, Matuidi et Pastore, s'est provisoirement installé en tête de la Ligue 1, samedi lors de la 28e journée, tout en s'économisant avant son rendez-vous crucial à Chelsea mercredi prochain.
Le PSG, qui avait forcément l'esprit tourné vers ce 8e de finale retour de Ligue des champions chez des Blues en ballottage favorable après le 1-1 de l'aller, possède deux points d'avance sur Lyon en déplacement dimanche à Montpellier, et trois sur Marseille qui a giflé Toulouse vendredi (6-1).
Si le double champion de France en titre aura un oeil sur la Mosson avec l'espoir d'enfin valider une prise de pouvoir qu'il ne cesse de repousser à force d'occasions manquées depuis le début de saison, au moins a-t-il déjà la satisfaction d'aborder son défi européen avec toute la fraicheur nécessaire.
Contrairement au cauchemar vécu contre Caen (2-2) il y a trois semaines, où il avait perdu quatre joueurs sur blessures et deux points en quelques secondes dans la course au titre, Paris a préservé ses jambes et gonflé son moral à bloc.
"En jouant ces matches rapprochés, la chose la plus importante c'est de ne pas avoir de blessé supplémentaire, aujourd'hui on n'a pas eu de pépins physiques", s'est félicité Laurent Blanc , pour qui la préparation de la seconde manche contre Chelsea s'annonce à ce titre "moins difficile" que celle du match aller.
Tout n'a pas été parfait dans la copie rendue par l'équipe parisienne alors que Thiago Silva était exempté et que Matuidi, Marquinhos, Pastore et Cavani ont débuté sur le banc. Mais elle a fini par faire craquer des Lensois courageux mais limités et plus que jamais engoncés dans la zone rouge.
- Luiz combatif -
Il a fallu un coup franc de 25 mètres de David Luiz peu avant la pause pour lancer Paris, qui a manqué dans la première demi-heure un nombre incalculable d'occasions franches.
Le Brésilien, replacé dans l'axe de la défense aux côtés de Camara, excellent pour l'occasion, a été par cette ouverture du score et son tempérament combatif celui qui a recadré l'équipe alors qu'elle ronronnait au fil des minutes.
Auparavant, Ibrahimovic était apparu quelque peu suffisant en trouvant d'abord le haut de la transversale (14), puis surtout en manquant son lob devant Riou (18). Mais le Suédois est resté concentré pour transformer le penalty du break obtenu par Van Der Wiel (60), après que Lavezzi a manqué l'immanquable (53) dans la surface.
Un ratage parmi tant d'autres qui ont agacé Blanc: "On a été assez inefficace. Dans ce domaine on aurait dû faire mieux. Quand on joue un match comme celui-là il faut être réaliste. Contre Chelsea, j'espère qu'on aura un ratio plus élevé de buts par rapport aux occasions".
Malgré la réduction du score par Touzghar, plus vif que David Luiz pour tromper Sirigu (69), les Parisiens ont réussi à enfoncer le clou, les entrées de Matuidi et de Pastore étant bonifiées par un but chacun.
L'Argentin a démontré en quelques minutes qu'il était l'homme en forme du PSG, délivrant un centre au cordeau pour Matuidi au terme d'une belle action collective (80) et concluant d'une volée à ras de terre une merveille de une-deux avec Ibrahimovic (82).
Il ne manquait qu'un but de Cavani, également entré en cours de jeu, pour parfaire cette fin d'après-midi parisienne. Mais l'Uruguayen, qui a aussi perdu un duel avec Riou, marque ces temps-ci un but tous les deux matches. A lui de garder le rythme contre Chelsea.