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© AFP/Miguel Medina
Le joueur argentin du PSG Ezequiel Lavezzi
(c) à la lutte avec Sidney Govou
(g), d'Evian-Thonon, en Ligue 1, le 8 décembre 2012 à Paris
Après son revers à Nice le week-end dernier (2-1), le Paris SG s'est remis dans le bon sens et sur le podium (2e) en liquéfiant samedi Evian (4-0), dans l'attente des matches de Marseille (contre Lorient) et Saint-Etienne-Lyon dimanche, pour la 16e journée de Ligue 1.
La sortie de crise se dessine-t-elle ? Après la première place de groupe de Ligue des champions arrachée à Porto mardi (2-1), ce large succès pourrait mettre en sourdine les turbulences du côté de la porte de Saint-Cloud, même si comme l'a dit l'entraîneur Carlo Ancelotti vendredi, "mon banc a toujours tremblé".
Mais cette victoire, ou du moins cette dynamique, ne sera validée que la semaine prochaine, avec un déplacement mardi à Valenciennes, équipe surprise du haut de tableau (5e après 15 journées), puis la réception de Lyon dimanche.
Des adversaires d'un autre calibre qu'Evian, qui restait sur quatre matches sans défaite tout en continuant à fréquenter les bas-fonds du tableau. Mais le PSG, s'il réussit plutôt bien contre les équipes modestes, devait aussi se remettre de son revers à Nice.
La victoire acquise, quid de la manière, qui avait tant fait défaut contre Troyes lors du match précédent au Parc malgré l'ampleur du score (4-0) ? Paris fut assez emballant en première période, maîtrisée haut la main, avant une seconde période plus brouillonne, plus gestionnaire.
Evidemment, passer de Porto à Evian pour le PSG, c'était comme passer d'un alcool suave à l'eau plate: moins grisant, et plus facile à avaler. Mais l'eau peut se faire glaçon, et les Haut-Savoyards étaient montés à la capitale pour bétonner, avec un 5-4-1 aux lignes de la défense et du milieu très resserrées.
Ibra-Pastore, ça marche
© AFP/Miguel Medina
Le Suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic
(g) lors du match de Ligue 1 face à Evian-Thonon, le 8 décembre 2012 à Paris
Mais Paris a su les déborder avant la pause, en se montrant sérieux et impliqué, en privilégiant les ailes, avec de belles combinaisons. Le 4-4-2 testé contre Porto a bien fonctionné, et Pastore aligné en milieu droit a confirmé son regain entrevu en C1, étalant sa classe technique et ses inspirations, comme cette louche pour Ibra dans la surface (11e).
L'Argentin, qui bénéficie de la sanction de Nene (exclu du groupe après avoir manifesté son énervement sur le banc mardi), est d'ailleurs à l'origine de l'ouverture du score, d'une talonnade qui trouvait Jallet, dont le centre était repris par Ibrahimovic plein axe (28e, 1-0), son 14e but en Ligue 1.
Peu après, Zlatan s'illustrait à nouveau en remisant habilement pour Lavezzi, qui inscrivait d'un poteau rentrant son premier but personnel en L1, et le 3000e de l'histoire du club de la capitale (31e, 2-0).
Le buteur suédois a aussi trouvé le poteau sur un centre de Pastore (64e) et raté la cible sur deux reprises en extension, du talon (7e) et du pied (20e). Et Ibra-Pastore, ça marche de mieux en mieux: le Suédois décalait "El Flaco" dont le centre était repris victorieusement par Thiago Motta (83e, 3-0) qui faisait son énième retour de blessure et a plutôt bien pallié les absences de Verratti et Matuidi (suspendus).
Un but vite suivi d'un autre, signé Gameiro pour son premier ballon, bien servi par Ménez (86e, 4-0), et qui marquait l'aboutissement de plusieurs vagues de contre-attaques parisiennes. Il y avait en effet plus d'espaces en seconde période, Evian sortant davantage de son camp, même si Sirigu n'a pas été très inquiété.
C'est peut-être cette gestion de la seconde période qui offre encore au PSG une marge de progression, à moins qu'il ne s'agisse d'une stratégie en vue de la semaine prochaine chargée.