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© AFP/Jean Christophe Magnenet
Le milieu de terrain de Monaco Joao Moutinho et le défenseur Ricardo Carvalho
(à gauche) avec l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
le 9 février 2014 à Monaco
Des difficultés contre les gros bras, un début d'année poussif: le Paris SG n'est pas dans une forme optimale et ses petits ratés font désordre à une semaine de son 8e de finale aller de Ligue des champions à Leverkusen, le 18 février.
Le nul concédé à Monaco (1-1) dimanche n'a en soi rien de dramatique pour le PSG, toujours en tête de la Ligue 1 avec 5 points d'avance. Mais il ne fait que rajouter un échec de plus à la liste des petites déconvenues essuyées cette saison face à ses principaux poursuivants.
Les Parisiens ne peuvent nier l'évidence. Malgré une supériorité technique écrasante et des stars à la pelle, ils n'ont toujours pas réussi à s'imposer contre l'un de leurs trois rivaux au classement: Monaco, Lille et Saint-Etienne.
Les vedettes de la capitale continuent de dominer leur sujet en termes de possession de balle mais celle-ci s'avère de plus en plus stérile et donne plutôt la sensation d'une équipe qui ronronne, seuls les coups de génie de Zlatan Ibrahimovic parvenant à masquer les carences d'une formation beaucoup moins souveraine.
L'indisponibilité pour 3 semaines d' Edinson Cavani , blessé à la cuisse, prive certes Paris d'une arme offensive majeure mais cela faisait déjà quelques semaines que le "Matador" uruguayen, visiblement gêné par des problèmes personnels, avait perdu son sens du but, laissant le pauvre Ibra se débattre avec la maladresse chronique de Lucas et d' Ezequiel Lavezzi .
Depuis la démonstration réalisée en championnat contre Nantes (5-0, le 19 janvier au Parc des Princes), Paris avance au ralenti avec 2 victoires, 2 nuls et une élimination à domicile en 16e de finale de la Coupe de France contre un mal-classé Montpellier (2-1). Le bilan statistique de 2014 est à cet égard encore plus éclairant avec 9 buts concédés en 9 rencontres, toutes compétitions confondues.
Envie de revanche
Des chiffres qui font mal et font même peur avant les retrouvailles avec la C1, l'objectif affiché du Qatar.
Avec son effectif 5 étoiles, le PSG ne devrait pas avoir trop de soucis pour repartir de plus belle en L1 et contenir un éventuel retour de Monaco. Dès vendredi au Parc des Princes, Valenciennes, 18e, pourrait ainsi faire les frais de l'envie de revanche des superstars parisiennes.
Mais les principales réponses aux interrogations légitimes de 2014 sont surtout attendues le 18 février à Leverkusen où le PSG devra hisser son niveau de jeu. En est-il capable?
Pour le moment, Laurent Blanc s'abrite derrière l'argument physique.
"Les joueurs sont assez fatigués, a-t-il déclaré dimanche. On espère avoir fait une bonne préparation à Doha en janvier pour être en forme en février. On sait qu'on a des échéances importantes auxquelles il faudra répondre. Actuellement, on est un peu moins bien physiquement. Ce n'est pas illogique après le nombre de matches faits depuis le début de saison. A un moment, les matches pèsent sur les organismes et au niveau psychologique."
Trouver le remède
L'explication est valable mais Blanc, qui espère obtenir une prolongation de son contrat courant jusqu'en 2015, a intérêt à trouver très vite le remède, histoire de ne pas laisser le doute s'installer à son sujet chez les décideurs qatariens, impatients de dominer l'Europe.
Le président du PSG Nasser Al Khelaifi ne s'en est pas caché. L'objectif est de faire au moins aussi bien que Carlo Ancelotti lors de l'exercice précédent (championnat, quart de finale de C1) et de ramener une Coupe nationale.
Paris, qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon, est dans les temps et son entraîneur garde intact son crédit auprès de ses dirigeants. Mais ceux-ci ne feront pas de sentiments en cas d'échec.
Il lui reste une semaine pour éliminer ces petits grains de sable qui enrayent pour le moment la belle mécanique parisienne.