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© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
, agacé, lors d'un match de L1 contre Reims, le 20 octobre 2012 au Parc des Princes.
Le Paris SG s'est emparé ce week-end de la première place du Championnat à la faveur de son succès contre Reims et de la défaite marseillaise à Troyes, mais l'équipe parisienne, intermittente et handicapée par les blessures, est encore loin de tourner à plein régime.
. Une infirmerie bien remplie
L'effectif parisien a beau être le plus large de France, ce mois d'octobre aura été compliqué à gérer pour Carlo Ancelotti , confronté à une cascade de blessures. Au moment de décoller mardi pour Zagreb pour affronter le Dinamo mercredi en Ligue des champions, le technicien parisien est ainsi privé de Nene, Sakho (tous deux blessés samedi contre Reims), Chantôme, Thiago Motta et Lavezzi, soit cinq titulaires potentiels. Sissoko et Bodmer sont quant à eux du voyage, mais ils sont en phase de reprise. Cette hécatombe restreint les choix d'Ancelotti, notamment en défense où la charnière Alex-Thiago Silva sera alignée à Zagreb, et au milieu, où l'indispensable Matuidi enchaîne les matches. Devant, les absences de Lavezzi et Nene offrent une nouvelle occasion à Pastore, qui n'a pas eu l'air très content de rester sur le banc samedi.
. Une mi-temps à l'envers, une mi-temps à l'endroit
© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG Kevin Gameiro marque un but de la tête face à Reims, le 20 octobre 2012 au Parc des Princes.
C'est une curieuse habitude prise depuis un mois: en Ligue 1, Paris joue à mi-temps. Face à l'OM au Vélodrome (2-2), ce sont les deux équipes qui ont cessé de jouer après une première période de haut niveau. La semaine précédente contre Sochaux (2-0), le PSG avait fermé boutique à la pause, ses deux buts d'avance lui permettant de gérer sans souci les 45 dernières minutes. Samedi contre Reims, c'est l'inverse qui s'est produit. Apathique et sans idée jusqu'à la pause, le PSG s'en est remis à Sirigu, décisif à plusieurs reprises, notamment sur un penalty de Diego. En seconde période, l'entrée de Ménez a dynamisé l'équipe parisienne, infiniment plus convaincante. Si Paris peut se permettre ce genre de montagnes russes en championnat, ce n'est pas le cas en Ligue des champions. La défaite à Porto (1-0) a montré que la différence de niveau entre les deux compétitions était réelle. Les Parisiens ne devront pas l'oublier mercredi à Zagreb, même si l'adversaire semble à leur portée.
. Un jeu collectif toujours en chantier
Le PSG est leader et le doit notamment à son point fort: la solidité de sa défense, la meilleure du championnat (5 buts encaissés en neuf matches). Mais le jeu offensif reste parfois hésitant et s'accompagne de plusieurs paradoxes. D'abord, si Gameiro a marqué, c'est plutôt Ménez qui a séduit, en dépit d'un gros gâchis dans le dernier geste. La complicité entre l'inamovible Ibrahimovic et l'ancien Lorientais ne saute pas aux yeux, alors que l'entrée de Ménez a beaucoup gêné les Rémois, l'ancien Romain combinant beaucoup mieux avec le Suédois. "Ménez nous a fait mal en jouant dans le dos de notre milieu de terrain", a confirmé l'entraîneur champenois Hubert Fournier. Par ailleurs, on peut s'interroger sur les choix parfois un peu frileux d'Ancelotti qui, pour affronter un promu à domicile, a bâti pour la première fois de la saison un 4-4-2, avec Thiago Silva milieu de terrain et pas moins de six défenseurs de métier alignés au coup d'envoi.