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© AFP/Pascal Pochard-Casabianca
Le milieu de terrain du PSG Jérémy Ménez (d) à la lutte avec Samuel Bouhours, d'Ajaccio (g), lors de la 2e journée de L1, à Ajaccio, le 19 août 2012.
Le Paris SG, peu inspiré a dû se contenter d'un nouveau match nul (0-0) après avoir buté dimanche sur une bonne équipe d'Ajaccio qui aurait pu marquer avec plus de réalisme, lors de la 2e journée de Ligue 1.
Les absences de l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic , blessé, et du défenseur brésilien Thiago Silva, au repos, ont-elles pesé ? Toujours est-il que pour remporter leur première victoire de la saison, après le match nul (2-2) de la journée d'ouverture face à Lorient, il aurait fallu aux Parisiens offrir une toute autre prestation.
Avec Blaise Matuidi et Clément Chantôme au milieu et une attaque composée de Jérémy Menez, Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore , de retour de suspension, les Parisiens sont vraiment passés à côté de leur match.
Avec l'effort colossal consenti à l'intersaison, le retour sur investissement est pour le moment bien faible.
Il est vrai que la chaleur pesante ne contribuait pas à élever les débats, mais même dans le combat physique, les Parisiens ont dû s'incliner, réduits à mettre la semelle.
Sur une pelouse où le PSG s'était facilement imposé l'an passé (3-1, triplé de Gameiro), la première situation chaude du match revenait aux Corses quand Sirigu devait intervenir avec autorité au devant de Diarra (8e).
Puis après un coup franc à 20 m qui ne donnait rien, les Parisiens héritaient de leur plus belle occasion: Nene centrait pour Menez aux six mètres qui se heurtait à Ochoa. Remplacé à 20 minutes de la fin par Gameiro, l'ancien Romain pouvait longtemps regretter ce raté.
© AFP/Pascal Pochard-Casabianca
L'Argentin du PSG Ezequiel Lavezzi
(c) est sanctionné d'un carton rouge lors d'un match de la 2e journée de L1 face à Ajaccio, le 19 août 2012, Ajaccio.
Lavezzi et Ancelotti voient rouge
En fin de première période, les Parisiens appuyaient sur l'accélérateur. A la suite d'un coup franc, la tête de Chantôme atterrissait miraculeusement dans les bras d'Ochoa encore bien placé.
La seconde période était globalement à l'avantage des Corses.
Après un coup franc à destination de Diawara sur lequel le défenseur était un poil trop court, c'est Eduardo qui faisait se lever les 11.000 spectateurs quand son tir s'écrasait sur le poteau droit de Sirigu, battu sur le coup.
Les Parisiens qui connaissaient alors un très sale quart d'heure n'avaient d'autres solutions que d'utiliser des moyens illicites pour stopper l'ACA.
© AFP/Pascal Pochard-Casabianca
L'attaquant d'Ajaccio Sigamary Diarra (c) à la lutte avec le Parisien Christophe Jallet (g), lors de la 2e journée de L1, à Ajaccio, le 19 août 2012.
Ainsi Chantôme séchait Cavalli à l'entrée de la surface (55), avant qu'à la 59e minute, l'arbitre M. Turpin ne sorte directement le rouge contre Lavezzi venu, sans nul besoin, sécher Benjamin André.
C'était ensuite au tour de Carlo Ancelotti de perdre son sang froid et d'être exclu (80e) pour avoir notamment donné un coup de pied rageur dans une bouteille qui échouait sur la pelouse.
La fin de match, marquée par plusieurs minutes d'interruption en raison d'une panne de courant, ne débloquait pas la situation de part et d'autre.
Avec deux petits points en deux rencontres, avant des rencontres délicates contre Bordeaux et Lille, le bilan des Parisiens est bien maigre. Certes il manquait dimanche l'artificier Ibrahimovic mais ce PSG aux hautes ambitions ne pourra longtemps se permettre de laisser filer des points en route.