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© AFP/Martin Bureau
Zlatan Ibrahimovic
(2e à droite) congratumé par ses coéqupiers du Paris SG après avoir marqué contre Lyon en Ligue 1 le 1er décembre 2013 au Parc des Princes
Le Paris SG a très facilement battu Lyon dimanche (4-0), confirmant sa domination sur la Ligue 1, dont le club parisien, emmené par Ibrahimovic, Cavani et Thiago Silva, tous buteurs, est un leader qui semble absolument inébranlable à l'issue de la 15e journée.
Lille, Monaco et Marseille ont tous gagné ce week-end et Paris, toujours invaincu, n'a donc fait que maintenir son avance sur ses concurrents (4, 5 et 10 points), à supposer que le mot ne soit pas trop fort.
Juste avant la trêve, le PSG-Lille de la 19e journée sera tout de même un vrai choc, mais il aura déjà des airs de potentiel tournant définitif du championnat.
En tous cas, le duel entre le grand club français des années 2000 et celui qui aspire à être celui des années 2010 a donc tourné nettement en faveur du PSG, champion en titre, qui a encore donné l'impression d'être un peu grand pour la L1.
Le président de l'OL Jean-Michel Aulas rappellera sans doute qu'avec trois titres dans toute son histoire, le PSG reste tout de même très loin de l'OL et de ses sept sacres d'affilée, vrai exploit.
Mais il se souviendra aussi que si l'OL a alors plafonné au niveau européen, c'est en grande partie parce que sa quête d'un grand attaquant n'a jamais réellement abouti.
La différence entre les deux époques se trouve probablement là. Le PSG, lui, a deux immenses attaquants, Ibrahimovic et Cavani. Tous deux buteurs au Parc dimanche, ils trônent en tête du classement des buteurs avec respectivement 11 et 10 buts.
Les deux superstars de l'attaque parisienne ont fait basculer une partie que Lyon et son système en 5-4-1 avait plutôt bien entamée. Jusqu'à la demi-heure de jeu, le PSG n'est en effet pas parvenu à se sortir de la bataille de chiffonniers infligée par l'OL au milieu de terrain et Lacazette a failli marquer, trouvant la barre de Sirigu après un joli slalom (27).
Doublé pour Ibra
Mais Lyon (10e) est cette saison bien fragile et a été emporté en cinq minutes sur une brutale accélération parisienne.
Koné a d'abord sauvé deux fois son camp de justesse (25, 32) mais à la 36e, Cavani a ouvert le score de la tête sur un corner tiré par Lucas, l'une des rares choses réussies dimanche par le jeune Brésilien.
Cinq minutes plus tard, l'affaire était réglée. Pastore lançait Cavani sur la voie royale, Vercoutre attrapait l'Uruguayen et échappait de peu au carton rouge mais pas au penalty, transformée d'une "panenka" par un Ibrahimovic goguenard.
Le troisième but, signé du capitaine Thiago Silva (61) confirmait l'évidente supériorité du PSG, qui pour une fois a évolué le plus souvent en 4-4-2, et marquait le début d'un très long calvaire pour les Lyonnais, qui ne voyaient plus la balle.
Sortis à la 70e, les très discrets Gourcuff et Grenier ont été dispensés de 20 minutes supplémentaires de course à pied et ont vu du banc les jongles chambreurs d'Ibrahimovic, qui s'est fendu d'un deuxième penalty à la 83e minute.
Les deux Français n'ont pas remporté le match des meneurs de jeu, mais Pastore non plus, et dans ce domaine c'est encore Verratti qui aura été le plus impressionnant.
© AFP/Franck Fife
Edinson Cavani
après avoir ouvert le score pour le Paris SG contre Lyon en Ligue 1 le 1er décembre 2013 au Parc des Princes
Qualifié pour les 8e de finale de la Ligue des Champions et solide leader en L1, Laurent Blanc est un entraîneur très tranquille. Ses problèmes sont mineurs: trouver qui de Lavezzi, Lucas ou Ménez finira par s'imposer comme le 11e élément de son équipe-type, gérer les égos et les états de forme, faire grandir les jeunes. Aulas et l'OL ont d'autres soucis.