Happy Birthday : |
© AFP/Kenzo Tribouillard
L'attaquant du PSG Kevin Gameiro exulte après l'un de ses deux buts face à Sochaux, le 29 septembre 2012 au Parc des Princes.
Le Paris SG a idéalement préparé une semaine cruciale, avec des déplacements à Porto en Ligue des champions et Marseille en championnat, en battant sans forcer Sochaux 2-0 grâce à un doublé d'un Kevin Gameiro retrouvé, samedi lors de la 7e journée de Ligue 1.
La dernière titularisation de Gameiro remontait à la dernière journée de la saison précédente et ses 71 minutes de jeu cumulées cette saison en quatre entrées en jeu en L1 n'allaient pas dans le sens d'une résurrection à venir.
Et pourtant, dès la 11e minute, l'ancien Lorientais ouvrait la marque après un bon service de Pastore. Il mettait ainsi fin à une disette personnelle de six mois, son dernier but en championnat datant de fin mars. Rebelote à la 32e minute, Gameiro concluant du droit un très joli mouvement initié par une passe d'Ibrahimovic pour Maxwell, centreur décisif.
A 2-0 à la pause, l'affaire était déjà entendue pour des Sochaliens insuffisamment armés et qui de toutes façons ne ramènent quasiment jamais rien du Parc des Princes (dernière victoire en 1990).
Le PSG, de son côté, n'a vraiment pas forcé en deuxième période mais il semble bel et bien lancé avec ce cinquième succès consécutif, L1 et Ligue des champions confondues (avec au passage 14 buts inscrits).
Les voyants sont donc au vert éclatant au moment d'attaquer une semaine en haute altitude, avec ces matches à Porto mercredi et à Marseille dimanche.
Ce n'est pas toujours le cas, mais le "clasico" sera bien cette saison un véritable choc, entre un OM assuré d'être leader lors du coup d'envoi au Vélodrome et un PSG remonté samedi à la deuxième place avant le match de Lyon dimanche contre Bordeaux.
La perspective fait saliver, d'autant que l'affiche inspirera sans doute un Zlatan Ibrahimovic apparu samedi nettement moins surhumain que depuis ses débuts parisiens et qui a beaucoup raté.
Mais le plus important pour Carlo Ancelotti est sans doute l'évidente progression de son équipe dans sa quête d'équilibre, obsession du technicien italien.
Malgré de nombreuses absences (Ménez, Chantôme, Thiago Motta, Lavezzi), les joueurs parisiens ont en effet paru vraiment à l'aise dans le 4-4-2 losange en place depuis cinq matches.
Ancelotti en a profité pour lancer Sissoko, qui n'avait pas encore joué cette saison, et a pu donner un peu de temps de jeu à Hoarau, Van der Wiel et même Rabiot. Nene, lui, est resté sur le banc, ce qui n'a pas dû le rassurer.
Et quand l'équilibre a parfois été (brièvement) perdu, notamment au cours d'une deuxième période jouée au petit trot, le club de la capitale a pu se reposer sur un duo Thiago Silva (parfois écoeurant de facilité) - Alex de tout premier plan.
Que le jeune et prometteur Bakambu se rassure, il ne tombera pas chaque semaine sur une charnière de ce calibre. Que Mamadou Sakho se fasse un peu de souci, il aura peut-être du mal à déloger l'un des deux Brésiliens.
D'autant que, suspendu, il ne sera pas de la partie dimanche au Vélodrome. Le match à ne pas rater.