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Paris SG a battu Nantes 4 à 1 samedi, lors de la 8e journée de Ligue 1, en ne jouant pratiquement qu'une seule mi-temps, la deuxième, grâce à sa triplette infernale Ibrahimovic-Cavani-Di Maria.
Blaise Matuidi avait rappelé avant le match contre Nantes que le championnat était le gagne-pain du PSG mais, pendant les 45 premières minutes, les hommes de Laurent Blanc semblaient avoir bien plus la tête à leurs rendez-vous à Donetsk en Ligue des champions mercredi et contre Marseille au Parc dimanche.
"Je ne vais pas faire une analyse de la première mi-temps, il n'y avait pas grand chose à dire, puisqu'il n'y avait rien. C'était le néant", a maugréé Laurent Blanc après le match.
Comme prévu, l'entraîneur avait laissé quelques cadres au repos, avec Matuidi justement, mais aussi Maxwell, Thiago Motta ou Edinson Cavani sur le banc et David Luiz même pas sur la feuille de match.
Et si la supériorité du Paris SG, même avec une demi-équipe de titulaires en moins, ne fait aucun doute quand il joue en Ligue 1, encore faut-il qu'il joue, justement !
Face à des Nantais qui avaient besoin de rassurer et de se rassurer, avec un retour au système en 4-5-1 de la saison dernière, Paris a frôlé la correctionnelle en première période, avec un Kevin Trapp encore une fois guère convainquant.
Le gardien allemand a d'abord dévié sans raison, du bout des doigts, une frappe écrasée et absolument pas cadrée du milieu Birama Touré la remettant dans la course d'Ermir Lenjani, qui n'arrivait cependant pas à la redresser suffisamment (8e).
Trapp n'a ensuite rien pu faire sur la tête décroisée de Yacine Bammou, sur un centre de Valentin Rongier qui avait bien récupéré un corner mal repoussé par Zlatan Ibrahimovic (1-0, 11e).
Quatre minutes plus tard, le gardien parisien était sauvé par son poteau sur une nouvelle tête de Bammou (15e), et encore une fois sur un tir trop croisé de Jules Iloki, taclé par le latéral gauche Wilfried Moimbé qui avait suivi (22e).
Mis à part une frappe molle de "Zlatan" à la 20e minute, bloquée par Rémy Riou, Paris, trop statique et imprécis, regagnait pour la première fois la saison les vestiaires en étant mené au score, en ayant même donné l'impression de ne pas avoir débuté son match.
Vraisemblablement sermonnés à la mi-temps par Laurent Blanc , les joueurs parisiens livré un deuxième acte plus en conformité avec leur standing, sans être éblouissants.
"En deuxième mi-temps, j'ai retrouvé des joueurs qui avaient envie, motivés, qui proposaient du jeu", s'est réjoui Blanc.
Ibrahimovic a d'abord profité d'une absence dans la défense nantaise pour se rapprocher à un but du record de Pauleta en poussant dans les cages un ballon mollement repoussé par Riou sur une reprise de Di Maria (1-1, 48e).
Monopolisant le ballon, le Paris SG a ensuite attendu l'entrée d' Edinson Cavani pour prendre l'avantage. L'Uruguayen déviait au premier poteau, selon un schéma éprouvé, un coup franc de Di Maria et trompait un Riou trop avancé (1-2, 73e).
C'est ensuite Di Maria lui-même qui bénéficiait d'une belle ouverture en profondeur et marquait d'un lob aussi beau qu'habile en tournant sur lui-même (1-3, 80e).
Le but de Serge Aurier à la dernière minute sur corner donnait une amplitude imméritée à la victoire parisienne (1-4, 90e).
A défaut d'être brillant, le PSG, assuré de garder la tête de la Ligue 1 avec ses 4 points d'avance sur Saint-Etienne, a fait le job et part l'esprit tranquille en Ukraine.