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Alex Costa du PSG tente en vain d'empêcher le ballon d'entrer dans le but contre Saint-Etienne le 27 octobre 2013
Mené 2-0, le PSG a réussi à arracher le point du match nul à Saint-Etienne (2-2) et à sauvegarder sa place de leader au bénéfice de la différence de buts, Monaco l'ayant emporté contre Lyon (2-1), dimanche lors de la 11e journée.
C'est un petit événement qui a bien failli se produire à Geoffroy-Guichard où les Parisiens, impressionnants d'aisance ces dernières semaines, ont manqué de peu de connaître leur premier revers depuis le 2 mars, toutes compétitions confondues.
Les deux buts stéphanois inscrits par Corgnet et Hamouma après deux grosses erreurs défensives ont agi comme une douche froide pour le PSG, qui a tout de même su relever la tête en seconde période en profitant de l'exclusion de Lemoine peu avant l'heure de jeu.
Cavani, auteur de son 7e but en L1, puis Matuidi dans les arrêts de jeu, ont finalement sauvé le PSG, toujours premier à égalité avec Monaco. Car l'ASM a fait le métier face à Lyon à défaut de briller (2-1) avec notamment le 8e but de Radamel Falcao , qui a enfin retrouvé l'ouverture après 3 rencontres et reste en tête du classement des buteurs (8 buts).
Pression à Marseille
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Les joueurs de Saint-Etienne célèbrent un but contre le PSG le 27 octobre 2013
A Marseille, le mot "crise" reste encore tabou mais la situation commence à devenir assez tendue après le revers concédé au Vélodrome face à Reims (3-2), le 5e d'affilée, toutes compétitions confondues.
Le président Vincent Labrune a déclaré vouloir n'"accabler personne", manière de signifier que l'entraîneur Elie Baup n'était pour le moment pas menacé. Mais la pression est tout de même sur les épaules du technicien, devenu la cible des critiques depuis le clasico perdu à domicile contre le PSG (2-1).
Un nouveau faux-pas à Rennes la semaine prochaine pourrait lui coûter très cher alors que le recrutement ambitieux de l'OM pouvait lui faire espérer une autre entame de Championnat et une place réservée au chaud sur le podium derrière les deux superpuissances financières, Paris et Monaco.
Or, le voilà déjà distancé (6e) et dépassé par des équipes comme Lille, 3e après son succès à Nantes (1-0), ou même le promu Guingamp (5e), qui s'est invité dans le haut du tableau en dominant in extremis Ajaccio (2-1).
Ahamada, M. Catastrophe
Marseille peut toutefois dire merci aux Bastiais qui ont empêché les Niçois (8e) de venir tutoyer les sommets (1-0). Preuve de plus que les Aiglons ne sont pas souverains une fois éloignés de leur nouveau stade, l'Allianz Riviera.
Cette 11e journée a confirmé le petit regain de forme de Bordeaux, qui a bénéficié de l'exclusion rapide de Jebbour (18e) pour battre Montpellier (2-0) et se donner un peu d'air (13e).
Elle a aussi été marquée par une nouvelle prestation cataclysmique d'Ali Ahamada. L'ancien international Espoirs avait habitué à des bourdes à répétition mais jamais il n'avait plombé à ce point Toulouse, qu'il a réussi à couler à lui tout seul avec trois énormes bourdes face à Rennes (5-0).
En bas de tableau, l'avenir de Fabrizio Ravanelli à Ajaccio (18e) s'inscrit en pointillés. Hervé Renard vient, lui, tout juste de débarquer à Sochaux mais le cas des Lionceaux, avant-derniers, est tout aussi problématique après la défaite à Lorient (2-1) et l'ancien sélectionneur de la Zambie, vainqueur de la CAN en 2012, aura du pain sur la planche.
Quant à Valenciennes, il est plus que jamais lanterne rouge après avoir cédé dans les dernières minutes au Stade du Hainaut contre Evian/Thonon (1-0).