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© AFP/Miguel Medina
Zlatan Ibrahimovic
, le buteur suédois du Paris SG, contre Toulouse en Ligue 1 le 14 septembre 2012 au Parc des Princes
"Ça y est, c'est lancé", avance Mamadou Sakho ; "ça commence maintenant", embraye Zlatan Ibrahimovic : le Paris SG a lancé sa saison vendredi en battant tranquillement Toulouse (2-0), une 2e victoire de suite en L1 qui le fait rentrer dans le rang de ses ambitions.
Ce succès contre le Téfécé, qui n'avait pas encore chuté ni pris deux buts en un match, arrive à point nommé pour le club de la capitale avant de retrouver, mardi contre le Dynamo Kiev, la Ligue des champions abandonnée pendant huit ans.
L'entame avait été poussive, entre un nul arraché face à Lorient (2-2) puis deux 0-0 à Ajaccio et contre Bordeaux. Le PSG s'était ensuite mis sur les bons rails en allant battre Lille (2-1).
Il s'agissait de confirmer et de rasséréner le Parc des Princes. Et vendredi soir, Paris n'aura jamais tremblé, dégageant autorité et assurance, et l'impression qu'un esprit d'équipe prenait corps.
Certes, ce n'était pas encore un PSG supersonique avant le Dynamo; il y avait de la fatigue liée aux matches internationaux de mardi, comme l'ont relevé Sakho et "Ibra". Ce qui n'a pas empêché ce dernier d'inscrire son 5e but en quatre matches disputés, soit une moyenne à la Messi ou Cristiano Ronaldo !
Un but marqué sur une offrande de Ménez, qui a fait comme toujours du Ménez, alternant l'énervant et le fascinant, et finalement décisif, avec sa première passe décisive de la saison.
© AFP/Franck Fife
Le défensezur du PSG Mamadou Sakho
contre Toulouse en Ligue 1 le 14 septembre 2012 au Parc des Princes
Il reste aussi encore des soucis dans l'animation. De manière significative, "Ibra" a souvent décroché très bas pour venir orienter lui-même le jeu. Titularisé en meneur de jeu, Pastore a livré une prestation sans grand relief dans le jeu. Mais il a tout de même été décisif, en ouvrant le score et en faisant l'avant-dernière passe, d'une belle ouverture, pour le deuxième but.
Profondeur de banc
Thiago Motta et Matuidi ne l'ont pas vraiment aidé, eux-mêmes lestés d'un certain déchet offensif, et auteurs de quelques erreurs défensives. Au milieu, la principale satisfaction s'appelle Verratti, posté en sentinelle.
"Il a été bon, avec la même confiance que les derniers matches, s'est félicité l'entraîneur Carlo Ancelotti . Il a ouvert le jeu souvent, défensivement il a été bon".
© AFP/Franck Fife
Marco Verratti
, le milieu de terrain du PASG, contre Toulouse en Ligue 1 le 14 septembre 2012 au Parc des Princes
La défense, justement, n'a encaissé qu'un but lors des quatre derniers matches, et encore, sur coup franc (à Lille), comme l'a souligné Ancelotti. La charnière Alex-Sakho, alignée sans discontinuer depuis le début de la saison, tient bon. Tandis que se profilent les grands débuts mardi de Thiago Silva, capitaine du Brésil présenté comme "le meilleur défenseur du monde" par Ancelotti...
Car si le PSG semble bel et bien lancé, au-delà de Toulouse, c'est aussi parce qu'il lui reste des ressources. Thiago Silva dans l'axe, mais aussi Van der Wiel, titulaire en équipe des Pays-Bas, à la place de Jallet, sont "prêts" pour mardi, selon Ancelotti.
En attaque, Nene piaffe sur le banc et Lavezzi, ménagé vendredi, devrait réintégrer le onze. Sans oublier Hoarau et Gameiro qui peuvent toujours dépanner. Au milieu, Sissoko voire Bodmer, convalescents, et Chantôme présentent aussi des solutions.
Bref, "ce n'est pas possible pour un joueur de faire 10 mois de haut niveau", avait dit jeudi le directeur sportif Leonardo, justifiant l'effectif de 28 joueurs "pour avoir le niveau de performance le plus haut possible pendant 10 mois".
Ça promet. Et ça commence tout juste à répondre aux promesses.