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Edinson Cavani
après un but contre Bastia (4-0) au Parc des Princes le 19 cotobre 2013
Deux doublés d'Ibrahimovic et Cavani -dont un chef d'oeuvre chacun- ont permis au Paris SG de facilement disposer de Bastia (4-0), samedi lors de la 10e journée de L1, tout en évitant de se fatiguer à quatre jours du déplacement à Anderlecht en Ligue des champions.
Les Parisiens, qui comptent désormais 24 points, occupent pour au moins 24 heures la tête du classement, et obligent le rival Monaco à s'imposer dimanche à Sochaux pour la reprendre.
Pour son 1000e match au Parc, le PSG s'est offert une après-midi parfaite: du soleil, sa plus large victoire en L1 cette saison et deux buts venus d'ailleurs, qui ont suscité des "merci Paris" à tout rompre dans le Parc des Princes.
Il y a d'abord eu cette "Zlatanade", irréelle, une talonnade acrobatique, sur un centre de Lucas prolongé par Ongenda, qui a mystifié Landreau et a permis au Parisiens d'ouvrir le score après 10 minutes.
Puis, à la 62e minute, la magie est venue des pieds de Cavani, décalé côté gauche par Ménez, et qui s'est d'abord joué de Cioni, avant d'humilier Landreau d'une roulette pour glisser le ballon dans le but malgré un angle presque impossible. L'Uruguayen, qui venait de remplacer Ibrahimovic après la pause, a renoué avec bonheur 45 minutes durant avec cette position axiale qu'il chérit tant et qui lui permettait alors d'inscrire son 5e but de la saison, comme Ibrahimovic.
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Zlatan Ibrahimovic
lors du Paris SG-Bastia (4-0) au Parc des Princes le 19 cotobre 2013
Car le Suédois, qui n'est pas que l'inventeur du "kung-football", mais surtout un redoutable finisseur, avait déjà réglé l'addition, trois minutes à peine après son ouverture du score. Totalement esseulé au milieu d'une défense encore K.O. debout depuis son premier coup de patte, il avait prolongé d'une tête-épaule un coup franc parfaitement enroulé de Lucas (13e).
Ongenda et Lucas ont brillé
En trois minutes, "Ibra" a balayé les questions d'ordre tactique suscitées par la composition de son équipe, en 4-4-2 sur le papier compte tenu des absences de Motta, Verratti (suspendus) et Pastore (blessé), mais qui ressemblait finalement plus sur la pelouse au 4-3-3 habituel, avec le jeune attaquant Ongenda positionné dans la ligne du duo Rabiot-Matuidi au milieu.
Il s'avère, que contexte aidant, avec un rapide avantage de deux buts sur une si faible opposition, Ongenda eut surtout le loisir d'apporter sa vivacité dans les nombreuses offensives parisiennes du premier acte, qui si elles avaient été conclues auraient donné au score des allures d'une correction encore plus terrible.
Mickaël Landreau, qui disputait son 597e match en Ligue 1, se rapprochant ainsi un peu plus du record de l'ancien Monégasque Jean-Luc Ettori (602 matches), a été décisif plusieurs fois en remportant des face à face avec Rabiot (16e) et Lucas (29e).
Le Brésilien, qui aurait également pu marquer sur coup franc (33e), a été l'autre homme du match côté parisien, se montrant virevoltant, percutant, précis comme rarement.
En seconde période, intenable, il exécuta un centre au millimètre sur la tête de Cavani, non cadrée (53e), avant d'encore buter sur Landreau (70e), lequel venait d'être à nouveau déterminant devant Ongenda (69e).
Pour le gardien bastiais, qui fut ensuite sauvé par son poteau sur un tir croisé de Cavani (77e), la fête parisienne vira au cauchemar, lorsqu'il manqua totalement sa sortie devant Digne, fauché dans la surface. Cavani ne manquait pas de le transformer, marquant là son 6e but de la saison.