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Deux semaines après la fin du Mondial au Brésil, la Ligue 1 s'apprête à reprendre pleinement ses droits avec un match d'ouverture prévu dans une douzaine de jours entre Reims et le PSG, champion en titre à l'accent toujours aussi... brésilien.
Le monde du football a dit adieu au Brésil et au Maracana le 13 juillet, sur une finale qui a laissé terriblement déçus deux joueurs de Ligue 1, les Argentins Lavezzi (PSG) et Romero (Monaco), battus en finale par l'Allemagne.
Mais ce sont sans doute les Brésiliens du PSG Thiago Silva, David Luiz et Maxwell qui vont revenir les plus traumatisés de ce Mondial qui a vu leur équipe exploser dans des proportions inimaginables face à l'Allemagne en demi-finale (7-1).
Le 8 août au stade Delaune de Reims, Thiago Silva et David Luiz ne seront pas là. La charnière centrale du PSG et de la Seleçao a droit à des vacances supplémentaires et à un peu de temps pour soigner son blues.
Mais la façon dont les deux hommes vont surmonter le naufrage brésilien au Mondial sera l'une des interrogations du début de saison, même si ce doute ne remet pas en cause la marge dont semble encore disposer le double champion de France en titre sur la concurrence.
Rappelé à l'ordre au mois de mai par les experts du fair-play financier, le club parisien ne devait a priori pas faire d'autre folie sur le marché des transferts que celle consentie pour attirer David Luiz (environ 50 millions d'euros). Pourtant le club de la capitale tente d'enrôler le milieu du Real Madrid Angel Di Maria, dont le prix de vente serait d'environ 60 millions d'euros.
- L'effet Bielsa ? -
Il lui faudrait vendre un ou plusieurs joueurs (Lavezzi, Pastore?) pour pouvoir acheter le contrat de l'Argentin vice-champion du monde. Autre solution, Paris pourrait se faire prêter Di Maria avec option d'achat, comme cela est le cas pour l'arrière droit de Toulouse Serge Aurier. Mais dans ce cas aussi une vente s'imposerait, car l'UEFA a imposé à Paris de ne pas gonfler sa masse salariale.
Quel que soit l'aboutissement de ses initiatives sur le mercato, le PSG sera l'immense favori de la saison 2014-2015.
La saison dernière, seul Monaco a fini à moins de 15 points (neuf) de l'ogre parisien. Avec son nouvel entraîneur Leonardo Jardim mais sans James Rodriguez, parti pour quelque 80 millions d'euros au Real Madrid, le club de la Principauté va devoir mener de front L1 et Ligue des champions.
Et sauf offensive massive d'ici la fin du mercato, il ne semble pas en mesure de faire obstacle à l'ambition de triplé du PSG.
Derrière les deux géants, la principale curiosité viendra de Marseille, qui a fait sa révolution avec l'arrivée comme entraîneur de l'Argentin Marcelo Bielsa et la prise de recul de José Anigo.
L'ancien entraîneur de l'Athletic Bilbao, de l'Argentine et du Chili va amener ses méthodes et sa vision mais il est encore difficile de savoir avec quel effectif il essaiera de retrouver l'Europe.
- Devant sans moyens -
De nombreux cadres (Valbuena, Ayew, Mandanda, Nkoulou...) ont fait part à un moment ou à un autre de leurs envies d'ailleurs. Mais pour l'instant, ils sont encore tous là.
L'OM a par ailleurs continué son opération rajeunissement avec les transferts d'Alessandrini (25 ans) et du jeune Espoir belge Batshuayi (20 ans).
Pour Lille et Saint-Etienne, engagés dans les tours préliminaires de Ligue des champions et d'Europa League, la problématique est la même: les deux clubs se sont installés en tête de peloton mais ils doivent réussir à s'y maintenir malgré des moyens limités.
Le Losc arrivera-t-il ainsi à conserver ses meilleurs atouts Kalou, Basa ou Mavuba? Le prometteur Origi s'est lui engagé avec Liverpool, mais reste un an de plus dans le Nord, en prêt.
Saint-Etienne, qui n'est pas encore parvenu à obtenir le transfert définitif de Trémoulinas, reparti à Kiev, tente au moins de conserver Ruffier.
Chez les promus enfin, la priorité est bien sûr le maintien. Caen et Metz ont des arguments mais ils devront batailler. Tout comme les Lensois, qui n'attendent plus que le feu vert de la FFF pour jouer dans l'élite.