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© AFP/Kenzo Tribouillard
Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Frédéric Thiriez, le 24 octobre 2013 à Paris
Le président de la Ligue de football professionnel Frédéric Thiriez a fait savoir vendredi que la décision de la LFP du 23 janvier de passer un accord avec Monaco était "définitive et irrévocable", après la révélation par lepoint.fr d'une nouvelle lettre de protestation de sept clubs.
"La décision prise successivement par le Bureau puis le conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel est définitive et irrévocable. Elle engage l'institution", a écrit M. Thiriez dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Ceux qui la contestent étaient libres d'engager, comme ils l'ont fait, un recours devant le Conseil d'Etat, même si c'est au détriment de la majorité des autres clubs. En tant que garant du respect des statuts de la LFP et d'un vote démocratique, je suis parfaitement serein devant la légalité et la légitimité de la décision prise dans l'intérêt supérieur du football français", a-t-il ajouté.
Selon le site internet du Point, sept dirigeants de club (Jean-Claude Blanc pour Paris, Vincent Labrune pour Marseille, Michel Seydoux pour Lille, Laurent Nicollin pour Montpellier, Loïc Féry pour Lorient, Jean-Louis Triaud pour Bordeaux et Jean-François Fortin pour Caen) ont adressé ce vendredi un nouveau courrier à la Ligue pour contester cet accord.
Aux termes de celui-ci, l'AS Monaco doit verser 50 millions d'euros en deux ans à la LFP pour garder son siège social en Principauté, ce qui lui offre une fiscalité très avantageuse par rapport aux autres clubs de Ligue 1.
Selon lepoint.fr, ces sept dirigeants estiment la somme à payer par Monaco trop modeste au vu de l'avantage fiscal dont bénéficie l'ASM, que la LFP aurait chiffré entre 50 et 60 millions d'euros par an.
Ils regrettent aussi des "négociations secrètes" et la "convocation en urgence du conseil d'administration sans ordre du jour et sans concertation avec l'UCPF", le syndicat des clubs professionnels.
La LFP avait à l'origine, en mars 2013, donné jusqu'à juin 2014 à l'ASM pour déménager son siège social en France, sous peine d'exclusion du Championnat de France.