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L'ailier bordelais Nicolas Maurice-Belay (d) dribble le Valenciennois Loris Néry, le 15 décembre 2013 à Bordeaux
Bordeaux, vainqueur dimanche au forceps d'un Valenciennes relégable aux deux visages (2-1), a réussi la passe de quatre victoires en L1, qui lui permet de s'asseoir provisoirement au pied du podium avant le terme de la 18e journée.
Menés au score contre le cours du jeu sur une tête de Doumbia, les Girondins ont parfaitement réagi pour confirmer leur très bonne passe actuelle.
Comme face à Ajaccio, ce sont Jussiê et Maurice-Belay qui ont enterré les espoirs du VA d'Ariël Jacobs, pas récompensé de la bonne réaction de ses hommes, endormis en première période, et qui restent bloqués à cinq points de la zone de flottaison.
Les hommes de Gillot, dont aucun n'avait fait le voyage à Tel Aviv jeudi en Europa League hormis le jeune latéral gauche Théo Pellenard pour sa première en L1 (Orban blessé, Poundjé suspendu) étaient dans de très bonnes dispositions.
Cela s'est vérifié au cours d'un premier acte à sens unique, avec une grosse possession bordelaise, 25 centres recensés à la pause, pas toujours bien distillés ou sentis par les pointes du jour.
On a coutume de dire que ce type de rencontres déséquilibrées mais sans réelles situations franches se débloquent généralement sur coups de pied arrêtés.
Après un corner vicieux de Sertic (7), Lamine Sané, admirablement servi par Obraniak, catapultait sa tête au ras du poteau extérieur d'un Penneteau stoïque (34).
Histoire de penalties
L'adage marche aussi pour l'adversaire, en difficulté dans le jeu, qui profitait d'un corner à la pause, tiré par Dossevi, pour la tête rageuse et victorieuse de Doumbia qui douchait l'ambiance dans les tribunes (0-1, 55).
Ce but avait le don de réveiller Carrasso et ses coéquipiers, rentrés sur la pointe des pieds dans ce second acte, et qui mettaient seulement trois minutes pour recoller.
A l'origine, une percée dans la surface nordiste de Nguemo, repris illicitement par Angoua selon M. Lesage qui ordonnait un penalty, transformé tranquillement par Jussiê (1-1, 58).
© AFP/MEHDI FEDOUACH
Le Valenciennois Jean-Christophe Bahebeck (g) se jette devant le Bordelais Henrique, le 15 décembre 2013 à Bordeaux
D'un coup, la partie montait d'un cran, avec des Valenciennois loin d'être abattus, surtout Bahebeck qui obtenait à son tour un penalty pour une faute de Henrique (66).
Préposé à la sentence, Enza Yamissi voyait sa frappe repoussée par Carrasso, qui fêtait de la plus belle des façons sa prolongation de contrat jusqu'en 2017.
L'incertitude demeurait dans cette rencontre devenue folle, surtout après une tentative de Dossevi (72) pas loin de faire mouche.
Maurice-Belay, en verve ce mois-ci, s'est chargé de mettre tout le monde d'accord une minute plus tard, en ajustant Penneteau d'une frappe du gauche puissante (2-1).
Sans être rassurants, notamment face au feu follet Masuaku, les Bordelais géraient à leur guise la fin de match, qui aurait pu les voir en marquer un troisième à plusieurs reprises, avec un peu plus de lucidité.