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© AFP/Thomas Coex
Zlatan Ibrahimovic
(c) tire dans les cages du goal de Nancy lors de la 28e journée de Ligue 1, le 9 mars 2013 à Paris
Défait à Sochaux et à Reims, le PSG, mené au score par Nancy, a évité le pire contre un mal classé et a fini par arracher une victoire précieuse grâce à un doublé de l'inévitable Zlatan Ibrahimovic (2-1), samedi au Parc des Princes lors de la 28e journée de Ligue 1.
Le scénario de la rencontre a bien failli donner raison à Leonardo. Le directeur sportif parisien avait provoqué une vive polémique après le revers à Reims (1-0) la semaine dernière en déclarant que son équipe était "bâtie pour l'Europe". Mais Carlo Ancelotti et ses troupes avaient bien l'intention de faire mentir le "théorème de Leo".
Le leader de la L1 a certes confirmé qu'il était bien à deux visages et avait vraiment du mal face aux "petits" de la L1, mais l'essentiel est préservé, avec désormais une avance de 5 points sur le dauphin lyonnais, qui reçoit Marseille dimanche à Gerland.
Trois jours après s'être frayé un chemin dans le Top 8 européen, le club de la capitale s'est fait une belle frayeur avec l'ouverture du score nancéienne signée Moukandjo (37e) après une grossière erreur de Javier Pastore . Mais Paris doit encore une fois une fière chandelle à son buteur attitré, Ibrahimovic, qui a remis les pendules à l'heure en l'espace de trois minutes (59e, 62e) pour porter son total de buts en championnat à 24.
Le PSG ne peut toutefois pas fanfaronner, sa prestation ayant été encore très insuffisante pour une équipe censée tout dévorer sur son passage, les Lorrains, en dehors de leur but, ayant trouvé le poteau à deux reprises (28e, 86e). Si les explications de Leonardo ont paru abruptes, le dirigeant brésilien a, maladroitement, sans doute appuyé là où ça fait mal et pointé du doigt les faiblesses récurrentes de ce PSG, incapable de se faire mal en dehors des rencontres de gala.
© AFP/Thomas Coex
Zlatan Ibrahimovic
(c) lors du match contre Nancy lors de la 28e journée de Ligue 1, le 9 mars 2013 à Paris
Une nouvelle fois, Paris a mal mesuré le degré de motivation des "sans grade" du championnat, galvanisés par la perspective de se frotter à ses vedettes et évoluant sans aucune pression. A quoi s'ajoute la fatigue d'un groupe encore en course sur trois tableaux et ayant bien du mal à enchaîner les soirées européennes et un quotidien moins glamour en L1.
En dehors de l'insolente efficacité d'Ibra, la pauvreté du secteur offensif a été criante avec une mention spéciale pour Pastore dont la production a été indigente. Largement coupable sur le but nancéien, l'Argentin a été logiquement remplacé à la pause par Ménez. Le prodige brésilien Lucas a lui aussi connu beaucoup de déchet, butant sur Grégorini (42e) avant de devoir céder sa place à Gameiro en seconde période sur blessure.
L'infatigable Matuidi, qui a également raté une énorme occasion (14e), a tenté tant bien que mal de colmater les brèches mais il était bien le seul.
Ces trois points font tout de même un grand bien aux Parisiens, qui vont ainsi pouvoir aborder plus sereinement leur déplacement à Saint-Etienne puis la réception de Montpellier.