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Juste avant de défier le FC Barcelone au Nou Camp, le PSG ne s'est pas spécialement rassuré dans le jeu mais a pu s'appuyer sur l'efficacité chirurgicale d'Ibrahimovic, auteur d'un doublé, pour battre Nantes samedi au Parc des Princes (2-1) lors de la 17e journée de L1, et prendre la tête du championnat.
Le double tenant de la Ligue 1 possède désormais 2 points d'avance sur Marseille au classement et met ainsi une petite pression sur son grand rival, qui reçoit Metz, dimanche au Vélodrome.
Le contrat a donc été rempli pour les Parisiens avant le choc de cette fin d'année en Catalogne avec comme enjeu la première place du groupe F de la Ligue des champions. Même si la manière a de nouveau laissé quelque peu à désirer.
Comme toujours, le PSG peut dire un grand merci à sa superstar suédoise. Sans les deux buts d'+Ibra+, pas sûr qu'il aurait été capable d'éviter un terrible accroc et une première défaite au pire moment.
"L'essentiel est de gagner mais il faudra être beaucoup plus déterminé et agressif pour défendre à Barcelone", a d'ailleurs réagi l'entraîneur Laurent Blanc .
L'ouverture du score d'Alejandro Bedoya sur une magnifique frappe de 25 mètres en pleine lucarne (8e) n'augurait rien de bon pour la suite mais c'était sans compter sur le talent d'Ibrahimovic, qui a éteint les Canaris en deux temps, d'abord à la conclusion d'un contre rapidement initié par Javier Pastore et Lucas (34e) puis sur une merveille de coup franc (48e), portant son total en L1 à 8 réalisations.
Pas mal pour un joueur absent plus d'un mois et demi pour une tenace blessure au talon et qui avait aussi été ménage mercredi à Lille (1-1).
"Ibra a besoin de compétition mais après, techniquement, c'est le talent à l'état pur. Ce soir, il te fait gagner le match", a déclaré un Blanc admiratif.
- Interrogations -
Reste que la production parisienne n'a, une fois de plus, guère été séduisante et les mêmes interrogations subsistent sur les prestations du Paris des Qataris, habitué à tout écraser sur son passage les années précédentes mais qui n'en finit pas de ronronner cette saison.
Les deux coups de canif d'Ibrahimovic ne doivent pas faire illusions et au vu de ses performances actuelles, Paris devra réussi un exploit face à Messi, Neymar et Luis Suarez pour décrocher au moins le point du match nul, synonyme d'un statut de tête de série pour le tirage au sort des 8e de finale de C1.
La seconde période a été plus aboutie avec notamment trois énormes occasions gâchées par Lucas (63e), Lucas Digne (65e), toujours aussi inefficace côté gauche de la défense, et Ezequiel Lavezzi (68e). Blanc, privé de Thiago Motta (blessé), avait également décidé de ménager quelques cadres en vue du voyage à Barcelone (Maxwell, Van der Wiel, David Luiz, Matuidi, Cavani sur le banc au coup d'envoi).
Mais on attend forcément beaucoup plus d'une formation censée avoir été bâtie pour dominer l'Europe. Paris est certes invaincu mais n'a plus de marges sur ses adversaires. Nantes a d'ailleurs eu quelques opportunités d'égaliser en fin de rencontre et l'entraîneur Michel Der Zakarian a pesté après le match contre l'arbitrage de M. Benoît Bastien, coupable à ses yeux d'avoir oublié un carton rouge à Marco Verratti et d'avoir refusé un but à son équipe en première période. A méditer avant de se frotter au Barça.
Mais Blanc s'est voulu optimiste. "Les matches que l'on vient de faire depuis l'aller face au FC Barcelone (3-2, ndlr) ne sont pas des matches références. Mais si je me souviens bien, avant d'affronter Barcelone, on était dans la même situation et on avait sorti un match énorme. Donc je pense qu'on peut renouveler cela", a-t-il affirmé.