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Le Paris SG, en leader solide, a balayé Saint-Etienne 2-0 grâce à un nouveau doublé d'Ibrahimovic, avec un but qui alimentera la polémique, et conserve 8 points d'avance sur Monaco, ce qui lui permet d'aborder en toute sérénité la dernière ligne droite de la saison.
Après les trois buts litigieux de Monaco à Lyon, entachés de hors-jeu, le débat sur l'arbitrage français a trouvé un prolongement au Parc des Princes où le PSG a lui aussi ouvert la marque sur une situation qui prête à discussion.
Si le juge de touche a bien levé son drapeau pour hors-jeu de position de Matuidi, il l'a ensuite baissé. L'arbitre central a suivi la même logique, estimant que c'est le Stéphanois Sall qui a donné le ballon aux Parisiens (Matuidi), permettant à l'inévitable Zlatan Ibrahimovic de marquer d'un tir écrasé.
Pas le plus beau de sa carrière mais tout de même son 39e cette saison (17e). Le 40e ne devait pas tarder...
Si Saint-Etienne s'était montré dangereux avant le premier but, avec notamment un tir de Tabanou détourné en corner par Sirigu à la 12e minute, les Stéphanois, qui ont longuement contesté l'ouverture du score, ont semblé avoir les jambes coupées par la suite.
Le PSG a ainsi déroulé et Ibra, qui a tenté une Madjer sur une passe de Lavezzi puis plusieurs tirs de plus de 30 m, a scellé le sort de la rencontre avant la pause (42e).
- Sans rival -
Sur une action qu'il a lui-même initié, le Roi bien relayé par Matuidi est venu conclure facile un centre de Cavani.
Les adeptes des débats argueront que Lavezzi était hors-jeu au début de l'action mais le résultat est là... En fin de match, Ibrahimovic et Cavani auraient pu tripler la mise.
Le PSG reprend 8 points d'avance en tête de la L1 et semble se diriger tout droit vers un deuxième titre de rang. Une formalité pour le PSG qui rêve de Ligue des champions.
Le club parisien, qui n'a une nouvelle fois pas pris de but, semble sans rival dans l'Hexagone. Saint-Etienne était arrivé au Parc avec le panneau de bête noire des Parisiens ces deux dernières années, il repart avec une défaite dans les valises, même s'il a dominé le début de la seconde période avec plusieurs situations chaudes (Mollo 48e, Sall 52e, Guilavogui 59e).
A l'image de la rencontre et de la domination parisienne sur la scène nationale, Saint-Etienne a par exemple dû attendre 4'45 de jeu pour contrôler son premier ballon et plus de cinq minutes pour enchaîner une séquence de plus d'une passe... Et en fin de match, les Parisiens, ovationnés par leur public, se sont mis à jouer à la passe à 10.
- Dynamique de groupe -
Mais, surtout, Laurent Blanc peut désormais compter sur une dynamique de groupe derrière les irremplaçables Ibra, Cavani, Sirigu et Thiago Motta, encore souverain dimanche. Les supporteurs du Parc n'ont ainsi pas noté les absences de Verratti et Van der Wiel, deux titulaires depuis le début de la saison remplacés respectivement par Jallet, bien plus à son avantage qu'en C1, et Cabaye.
Avec Cabaye, Laurent Blanc dispose désormais de quatre hommes de haut-niveau pour trois places au milieu. De quoi affronter sereinement les prochains rendez-vous. Seule ombre au tableau, le Français, touché apparemment au dos, est sorti à l'heure de jeu, remplacé par Verratti.
Certes, comme le répète souvent Laurent Blanc , le titre n'est pas encore gagné mathématiquement mais dimanche, Paris s'est encore rapproché du trophée en écartant un club jouant le haut du tableau. Prochaine victime potentielle: Lorient.
Pour Saint-Etienne, la course à la 3e place est toujours d'actualité, comme en témoigne sa bonne deuxième période. Perdre au Parc face à Ibra et les siens n'a rien d'infamant...