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© AFP/Valery Hache
Le milieu de terrain Eysseric (c) fête son but face à Reims avec ses coéquipiers Eric Bautheac (g) et Alexy Bosetti, le 22 février 2013
Un menu dense attend jeudi la commission de discipline de la LFP, réunie notamment pour étudier les heurts du week-end en Corse tant en L1 qu'en L2 et traiter le cas du Niçois Eysseric, exclu pour un tacle violent sur le Stéphanois Clément.
Régulièrement critiqués et sanctionnés pour le comportement de certains de leurs supporteurs, les deux clubs corses de L1 n'ont pu éviter samedi lors du derby explosif Bastia-Ajaccio la contre-publicité pour l'Ile de beauté.
Des incidents ont ainsi éclaté entre supporteurs des deux clubs au terme du match remporté par Bastia (1-0) et lui-même conclu en pugilat et terni par cinq exclusions.
Sept personnes ont été légèrement blessées au total au cours de la soirée par des jets de projectiles, cinq supporteurs d'Ajaccio et deux de Bastia, selon la police qui a même ouvert une enquête de flagrance après avoir aussi saisi des fumigènes, bombes artisanales, poudre explosive, poings américains et barres métalliques dans le bus des 450 supporteurs ajacciens.
Si les deux clubs ont fait savoir leur intention de porter plainte, ils se renvoient depuis la balle sur la responsabilité des heurts.
Ce nouvel épisode vient ternir un peu plus la réputation de Bastia, dont le terrain de Furiani a déjà été suspendu à trois reprises le 10 janvier pour une série d'incidents intervenus en quart de finale de la Coupe de la Ligue le 28 novembre, dont un jet de projectile sur un arbitre assistant ayant entraîné une interruption de la rencontre.
Le doigt de M. Chapron
Des événements similaires avaient déjà conduit Bastia à disputer à huis-clos son match contre l'OM le 12 décembre.
En Corse, même la L2 n'est pas épargnée et la commission aura aussi à étudier la réception houleuse de Monaco à Ajaccio, chez le Gazélec vendredi. Certains de ses supporteurs ont ainsi menacé le corps arbitral, pointant notamment le comportement de Tony Chapron, accusé d'avoir cédé à la provocation en pointant vers eux un doigt insultant avant de rentrer dans son vestiaire.
La LFP aura ainsi la possibilité d'étudier la vidéo qui circule et qui lui a été fournie par le GFCA mais ne permettant pas forcément de distinguer l'index du majeur de l'arbitre.
Tous ces dossiers pourraient être mis à l'instruction, mais cela ne dispense pas la commission de suspendre à titre conservatoire un ou plusieurs terrains d'ici là, ni d'adresser des amendes.
Le dernier dossier important du jour concerne le jeune milieu niçois Valentin Eysseric, exclu après avoir fracturé samedi la cheville de son adversaire stéphanois.
"Il a été très affecté par la grave blessure, a témoigné mardi son entraîneur Claude Puel . Il y a eu des échanges entre eux. Valentin est évidemment moins durement touché dans sa chair que Jérémy, mais il culpabilise beaucoup".
Selon Nice, qui sera représenté devant ladite commission par son directeur général Julien Fournier, son joueur entend assumer son geste et expliquer lui-même son caractère involontaire face aux juges.