Happy Birthday : |
Nantes a arraché une victoire courte (1-0) mais qui lui donne de l'air au classement, dimanche pour la 27e journée de Ligue 1, face à des Guingampais émoussés par leurs aventures européennes en Ukraine, jeudi.
Grâce à ce succès, Nantes repasse dans la première moitié du classement (8e) et devant Guingamp (11e).
Après l'élimination jeudi en Europa League à Kiev (2-1, 1-3), au terme d'un match tendu sur le terrain et autour, avec les incidents provoqués par des supporteurs ukrainiens, tout le monde attendait de voir comment les Guingampais avaient digéré leur déception.
Peu enclin à faire tourner d'habitude, Jocelyn Gourvennec avait décidé cette fois de se priver de Claudio Beauvue absent de la feuille de match, tout comme Sylvain Marveaux, déjà hors du groupe à Kiev, alors que Lionel Mathis débutait le match sur le banc.
Gourvennec avait même opté pour un système à une seule pointe, Christophe Mandanne évoluant seul dans l'axe, avec Jérémy Pied en soutien, alors que Thibault Giresse et le jeune Marcus Coco (19 ans) occupaient les flancs.
Dès les premières minutes, il était clair que Guingamp comptait laisser l'initiative à une équipe de Nantes à l'attaque moribonde, avec un but en sept matches, soit la pire série de l'histoire du club, à égalité avec la saison dernière et celle de 1990/91.
- Un match très pauvre -
Une stratégie qui a débouché sur un match très pauvre offensivement, et qui aurait pu être payante pour les rouge et noir, tant les locaux ont été incapables d'approcher de la surface adverse dans de bonnes conditions.
"Il était impératif de remporter la victoire dans n'importe quelles conditions. On s'en fichait de bien jouer, pas bien jouer, il fallait remporter les trois points. C'est ce qu'on a fait", a sobrement commenté l'entraîneur nantais Michel Der Zakarian.
La première période a d'ailleurs été très hachée par de miltiples mauvais gestes, l'arbitre distribuant pas moins de 6 cartons jaunes lors des 45 premières minutes.
Côté actions, on noterz seulement un ballon volé par Mandanne à Papy Djilobodji (7e), mais mis dans le petit filet de Rémy Riou, et une frappe écrasée mais cadrée de Serge Gakpé de 25 mètres, facilement captée par Jonas Lössl (18e).
En deuxième période, Nantes a montré un visage légèrement meilleur, mais ce sont surtout les Guingampais qui ont logiquement semblé émoussés.
L'entrée de Yacine Bammou à la 55e minute, à la place d'un Ismaël Bangoura transparent, a aussi dynamisé l'attaque des Canaris. Dès la 62e, sur une belle remise en retrait d'Adama Niane, sa frappe décroisée inquiétait Lössl.
Cinq minutes plus tard, sur pratiquement la même action, Bammou décidait cette fois de croiser sa frapper et Lössl était trop court (1-0, 68e).
A un quart d'heure de la fin, après un cafouillage dans la surface guingampaise, Bammou avait la balle du doublé au bout du pied, mais il était contré in extremis.
En toute fin de match, Guingamp poussait de façon désordonnée et il fallait un Riou très vigilant pour venir repousser une tentative de Thibault Giresse dans les arrêts de jeu.
"On perd le match sur pas grand chose, c'est une déception parce qu'on méritait mieux. Je crois que les joueurs peuvent être fiers de ce qu'ils ont fait aujourd'hui", a jugé Gourvennec après le match.
Guingamp, qui semble marquer le pas dans le jeu depuis quelques matches devra se ressaisir d'ici jeudi prochain, pour le quart de finale de la Coupe de France contre Concarneau (CFA).