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© AFP/Kenzo Tribouillard
Les Parisiens Nene et Zlatan Ibrahimovic
se congratulent après un but du second, face à Troyes, le 24 novembre 2012 au Parc des Princes.
Défait lors de ses deux dernières sorties à domicile en Ligue 1, le Paris SG a remis les choses en ordre en battant Troyes 4-0 samedi lors de la 14e journée, mais les partenaires d'Ibrahimovic et de l'impeccable Matuidi, tous deux buteurs en contre-attaque, ont traîné en route.
Ces trois points permettent au PSG de récupérer la première place en attendant les matches de Lyon, Marseille et Bordeaux dimanche, alors que Troyes reste relégable (19e).
Le thème de la semaine parisienne était celui de la sortie de crise, celle décrétée samedi dernier par Carlo Ancelotti juste après la défaite contre Rennes (2-1), la deuxième consécutive en L1 au Parc des Princes après celle face à Saint-Etienne.
"On n'est pas encore assez solide pour être une équipe qui joue avec continuité. Mais cette semaine, l'équipe a eu une très bonne réaction", a jugé le technicien italien après la rencontre.
"On a marqué six buts, on n'en a pas encaissé, on s'est qualifié en Ligue des Champions et on a retrouvé la victoire en L1. En six jours, ça fait beaucoup de choses", a-t-il dit.
Un premier pas avait en effet été fait mercredi à Kiev avec une victoire 2-0 contre le Dynamo et la qualification pour les 8e de finale de la Ligue des Champions.
Mais la première période de samedi a confirmé les difficultés actuelles d'un PSG rentré aux vestiaires avec un avantage d'un but - signé Maxwell (17) sur un débordement d'Ibrahimovic, de retour après deux matches de suspension en L1 - mais sous les sifflets.
Insuffisant, surtout face à une équipe de Troyes courageuse mais limitée en attaque et dont le budget annuel ne suffit pas à payer le transfert d'un Lavezzi ou d'un demi Lucas Moura.
C'est probablement injuste mais l'opulence appelle l'exigence et le Parc attendait sans doute plus de son équipe et notamment de Pastore, remplacé dès la pause par Nene.
Il y en a un en revanche qui n'est pas prêt de sortir de l'équipe, c'est Matuidi. "Il récupère très vite", avait assuré vendredi Ancelotti pour justifier la présence constante de l'ancien Stéphanois dans son 11 de départ.
C'est heureux car l'international français est aujourd'hui indispensable au PSG et l'a montré avec une nouvelle prestation de haut niveau, à un poste de milieu droit pourtant inhabituel, ponctuée du but du break, inscrit sur une passe de "Zlatan" (63) et salué par les "Matuidi ! Matuidi !" du Parc.
"Ibra" a ensuite marqué le troisième but parisien en trompant Thuram-Ulien d'une frappe sèche du gauche après une bonne passe de Nene (70). Il a ensuite fermé la marque à la 89e minute en reprenant de près un centre de Lavezzi, pour son 12e but déjà en L1.
En une demi-heure, le PSG avait assommé des Troyens qui selon leur entraîneur Jean-Marc Furlan "se sentaient dominateurs et se sont découverts".
Le diagnostic confirme l'idée d'une équipe parisienne en train de se transformer en spécialiste de la contre-attaque, ce qu'Ancelotti n'a d'ailleurs pas contredit.
"On a utilisé la stratégie de la contre-attaque et on l'a très bien fait. C'était volontaire, on a défendu bas pour avoir un rythme pas trop élevé et avoir des possibilités de contres", a-t-il dit.
Mardi, les Parisiens retrouveront Saint-Etienne en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Ils auront deux ou trois choses à se faire pardonner et une crise à mettre définitivement loin derrière eux.