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Monaco qui, en cas de victoire vendredi sur Reims en ouverture de la 26e journée de Ligue 1, peut revenir à deux points du Paris SG, se méfie de ses hôtes d'un soir, surprenants 7e au classement.
A Monaco, on n'est pas surpris par le parcours de la formation dirigée par Hubert Fournier. On est même plutôt du genre à rester sur ses gardes au moment de recevoir cette équipe.
D'abord, parce que Reims a déjà malmené l'équipe du Rocher cette saison, notamment en Coupe de la Ligue, avec une qualification rémoise à la clé. D'autre part, parce que Reims est, derrière Monaco et le Paris SG, l'équipe la plus performante de l'élite à l'extérieur (21 points en 13 rencontres).
"Après un déplacement à Bastia, excellent à domicile, on reçoit Reims, très bon à l'extérieur", analyse Claudio Ranieri. "Nos derniers résultats sont bons. J'espère que tout va continuer ainsi. Mais ce qui est passé est passé. Je suis focalisé sur Reims".
Toujours pragmatique, Ranieri appelle ses joueurs à rester concentrés face à un adversaire à leur portée. Et ce n'est pas Valère Germain, titulaire à la pointe de l'attaque monégasque depuis la blessure de Falcao, qui sortira du rang.
- Germain: "On pense au titre" -
"On a joué deux fois contre Reims et à chaque fois, ils nous ont posé des problèmes", se remémore le jeune Monégasque. "On se souvient de notre défaite en Coupe de la Ligue (1-0 en 16e de finale, après le nul 1-1 en Championnat, NDLR). On veut donc prendre notre revanche".
Pour cela, Monaco pourra compter sur le retour d'Abidal et le niveau de James Rodriguez, "au top de sa forme" selon son entraîneur. "Quand il est là, ça change tout", explique son coéquipier Germain. "Il est très vif sur deux ou trois mètres, très fort devant le but et impose une touche technique impressionnante. De plus, il travaille beaucoup physiquement en dehors de l'entraînement. Il fait partie des trois meilleurs joueurs du Championnat".
Si Monaco souhaite rivaliser avec le Paris SG jusqu'au terme de la compétition, le Colombien devra porter son équipe encore de longues semaines.
"On a vu le Paris SG en Ligue des champions (4-0, à Leverkusen, NDLR)", lance Germain. "C'est très fort. On espère qu'ils feront un bon parcours et que cela leur rajoutera des matches. On n'est qu'à 5 points. A 13 journées de la fin, rien n'est fait. On pense au titre".
Avant de compter sur d'éventuels faux-pas de l'ogre parisien, Monaco devra cependant d'abord écarter Reims. "C'est une équipe compacte, qui exerce un gros pressing, très forte en contre, et dont les joueurs évoluent ensemble depuis longtemps", prévient Germain.
Gonflés par leurs résultats actuels et leur dynamique positive, assurés du maintien, les Champenois sont désormais portés par une nouvelle ambition: l'Europe.
"On n'a rien à perdre", lance ainsi l'entraîneur Hubert Fournier. "On a l'impression d'être dans un bal où on n'était pas invité! On est content d'y être et on se planque un peu. Les places européennes font rêver mais il reste encore beaucoup de points à glaner pour y arriver".
"Chaque match est important. Vendredi, même si c'est contre un monstre de ce championnat, il y aura des points à prendre", souligne-t-il. "Sur un match, tout est possible. Si on est dans un bon soir et que Monaco est un peu moins performant, on peut tenter notre chance", mais prévient-il, "il ne faudra pas avoir de sentiment d'infériorité et mettre beaucoup d'engagement et d'agressivité".