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"PLM" en tête mais dans quel ordre? A l'orée de la dernière ligne droite de la saison, le podium est soumis à turbulences, ce week-end, avec le voyage de Lyon à Guingamp suivi d'un clasico choc entre Marseille et le Paris SG.
. Suspense suprême
La configuration est inédite: les clubs des trois plus grandes villes de France se tiennent en deux points, et deux d'entre eux s'affrontent en point d'orgue de cette 31e journée de Ligue 1 dimanche soir, avec comme horizon et les points et l'orgueil.
Si les internationaux parisien Matuidi et marseillais Payet et Mandanda ont commencé à se chambrer gentiment la semaine dernière en équipe de France, aucune déclaration intempestive n'est venue épicer cet OM-PSG.
Les enjeux du terrain se suffisent à eux-mêmes, avec des effectifs quasiment au complet et tous les ingrédients d'un match de gala. Quasiment, car l'OM doit se passer d'Imbula (suspendu), plaque tournante de son milieu titularisée à tous les matches de championnat jusqu'alors, remplacée par Lemina, associé à Romao.
Le retour tardif de sélection des Argentins Pastore et Lavezzi et leur long voyage jette aussi une ombre sur le PSG, comme sur Lucas, Marquinhos et David Luiz, qui relèvent de blessure.
. "Dédé" vs "Zlatan"
Ce clasico fait saliver pour ses forces de frappe offensives, représentées par les buteurs Gignac et Ibrahimovic, auteurs chacun d'un doublé lors du dernier clasico marquant (2-2 en octobre 2012, avec notamment le but "kung fu" de "Zlatan").
L'OM peut compter sur la grande forme d'Ayew et de Payet, joueurs monstrueux d'altruisme, en soutien d'"APG". Marcelo Bielsa a annoncé la titularisation de "Dédé" Gignac, mais peut aussi compter sur une bonne rentrée de Batshuayi, son efficace joker.
Côté parisien, il y a "Zlatan" au premier chef, qui reste sur un triplé (contre Lorient, 3-1) et deux matches tonitruants avec la Suède (trois buts et une passe décisive), mais aussi Cavani, buteur à l'aller (2-0 en novembre).
. Calendrier infernal
En arrière-fond, le PSG ouvre aussi au Vélodrome une séquence décisive: il accueille Saint-Étienne dès mercredi en demi-finale de Coupe de France avant la finale de la Coupe de la Ligue contre Bastia samedi et la réception du FC Barcelone en quart de finale aller de Ligue des champions le 15 avril: quatre matches capitaux en onze jours!
Lyon ne dispute qu'une compétition, le championnat, dont il a l'occasion, samedi, de s'emparer du fauteuil de leader, au moins pendant 24 heures, et de mettre ainsi la pression sur les deux rivaux. Un nul au Roudourou suffirait pour cela mais l'OL vise les trois points après les avoir perdus à domicile face à Nice (1-2) avant la trêve.
Pendant cette parenthèse justement, le meilleur buteur de la saison et sa révélation, Lacazette (23 réalisations) et Fekir, ont brillé en équipe de France. Leur grande forme devra masquer les indisponibilités de Gonalons, Jallet et Gourcuff, face à une équipe de Guingamp qui navigue en milieu de tableau (10e), irrégulière mais qui a battu le PSG et Monaco...
. Metz-Toulouse dans le rouge
Dans la lutte pour le maintien se profile un Metz-Toulouse entre deux équipes plongées dans la zone dangereuse. Pour la lanterne rouge lorraine, à onze longueurs du 17e, le maintien ressemble à un mirage. Pour le Téfécé, il s'agit de confirmer la victoire obtenue avant la trêve pour la première de Dominique Arribagé sur le banc.
Lens (19e) aussi est décroché et se rendra dimanche après-midi à Bordeaux chez des Girondins (6e) qui doivent se relever de leur défaite à Toulouse pour rester dans la course à l'Europe.
Parmi les autres clubs concernés par la survie dans l'élite, seul Lorient (17e) joue à domicile, dans un derby face à Rennes. A un point devant les Merlus se trouvent Caen, Reims et Evian, qui se déplacent tous: attention aux secousses.
Vendredi:
Monaco - Saint-Étienne
Samedi:
(17h00) Guingamp - Lyon
(20h00) Lille - Reims
Lorient - Rennes
Metz - Toulouse
Montpellier - Bastia
Nice - Evian-Thonon
Dimanche:
(14h00) Bordeaux - Lens
(17h00) Nantes - Caen
(21h00) Marseille - Paris SG