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© AFP/Philippe Desmazes
Le défenseur du PSG Alex (à g.) aux prises avec l'attaquant d'Evian Kevin Bérigaud en Coupe de France, le 17 avril 2012 à Annecy
Le Paris SG aura dimanche face à une dangereuse équipe de Nice (33e journée) le double objectif de se rapprocher encore un peu plus d'un titre qui lui tend les bras et de faire oublier son embarrassante élimination de mercredi face à Evian-Thonon en Coupe de France.
"Evian-Thonon ? Ce sont des mecs qui en ont vu d'autres. L'élimination leur a sûrement fait mal mais ils sont certainement déjà à notre match, avec l'envie de gagner ce titre pour lequel ils ont dû beaucoup travailler", a résumé le capitaine niçois Didier Digard, un ancien de la maison.
La plupart des Parisiens sont en effet probablement passés à autre chose mais leur entraîneur Carlo Ancelotti , qui a parlé mercredi de "désastre" après la désolante prestation des siens, attend sans doute que cela se manifeste dimanche sur le terrain.
Vendredi au Camp des Loges, le technicien italien est arrivé sur le terrain d'entraînement bras dessus bras dessous avec Leonardo, comme pour montrer que tout va bien à Paris et repousser l'idée d'un relâchement alors que le premier titre depuis 1994 n'a plus qu'à être cueilli.
© AFP/Jean-Pierre Clatot
L'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti
donne ses consignes à son attaquant Zlatan Ibrahimovic
contre Evian en Coupe de France, le 17 avril 2012 à Annecy
"Non, non, la défaite d'Evian n'est pas digérée", a toutefois reconnu Ancelotti samedi lors d'une conférence de presse tendue, où il a paru exaspéré par les questions concernant son avenir ou celui de certains de ses joueurs.
"Mais les joueurs non plus n'étaient pas contents de cette mauvaise performance. Je suis confiant parce que je connais très bien cette équipe, qui a toujours bien réagi" après des mauvais résultats, a-t-il ajouté.
Face à des Niçois qui ont d'ores et déjà réussi leur saison mais qui restent néanmoins mobilisés par la possibilité de se qualifier pour l'Europe, les Parisiens se souviendront d'ailleurs que leur défaite du match aller (2-1) avait été l'occasion d'un superbe rebond.
Paris était alors en crise, selon les propres mots d'Ancelotti, mais avait su réagir, enchaînant ensuite avec 12 victoires et un nul. "Après cette défaite, beaucoup de choses se sont améliorées. Le match aller c'était la clé pour sortir d'un moment difficile", a confirmé l'entraîneur parisien.
Cvitanich y croit
Entre cette défaite au Ray et l'élimination de mercredi, le PSG a donc deux petites revanches à prendre et un statut de patron de la L1 à faire respecter.
"Maintenant, on doit chercher à gagner le championnat vite. On ne doit pas perdre confiance, l'objectif est très proche", a insisté Ancelotti.
© AFP/Valery Hache
Le milieu de terrain niçois Didier Digard, buteur contre Sochaux en L1, est félicité par ses coéquipiers le 14 avril 2013 à Nice
Nice de son côté se présente au Parc, où Paris n'a plus joué depuis le 2 avril, fort de deux victoires consécutives et d'une superbe 5e place, à égalité de points avec le 4e Saint-Etienne et à portée du podium.
"On a beaucoup bataillé pour vivre cette fin de saison. Mais tout peut se passer. De l'Europe à la 10e place au final", a prévenu l'entraîneur des Aiglons Claude Puel .
Les Niçois seront tout de même handicapés par les absences de nombreux éléments offensifs. Bauthéac, Bosetti et le remarquable Eysseric sont tous suspendus, alors que Maupay et Pentecôte sont blessés.
Dario Cvitanich, 3e meilleur buteur de L1 derrière "Ibra" et Aubameyang, sera lui bien présent et il est en forme et ambitieux.
"Paris est une équipe d'élite et Zlatan une étoile, différent des autres joueurs. Renato (Civelli) et Nema (Pejcinovic) vont avoir du travail. Mais si on se concentre sur notre jeu sans se disperser sur d'autres considérations, on peut faire quelque chose au Parc des Princes", a-t-il dit.