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© AFP/Philippe Huguen
Les joueurs de Lille dépités après l'un des trois buts encaissés sur leur terrain face au BATE Borisov en Ligue des champions, le 19 septembre 2012.
Lille, auteur d'un début de saison raté et douché par le BATE Borisov mercredi en Ligue des champions (3-1), compte se dépêtrer de son marasme par le haut en battant Lyon, qui pour sa part demeure invaincu et en pleine confiance, dimanche (21h00) en clôture de la 6e journée de L1.
L'OL, à cinq points du leader l'OM (vainqueur plus tôt d'Evian/Thonon 1-0), doit s'imposer pour rester à portée des Marseillais.
Le Losc en revanche, qui pointait déjà à 9 points du leader avant ce week-end, n'a remporté que deux de ses huit matches toutes compétitions confondues, et son unique succès en L1 remonte à la 1re journée (2-1 à Saint-Etienne)... Et deux déplacements sont au programme, à Rennes (L1) et Valence (C1)...
"On a la chance de pouvoir retourner rapidement sur le terrain. C'est mieux de jouer une grosse équipe et ce sera le cas avec Lyon", assure Rudi Garcia, qui espère un déclic capable de regonfler le moral de ses troupes, qui ont semblé atteintes mercredi face aux modestes Bélarusses, notamment en première période.
Et l'entraîneur nordiste de faire contre mauvaise fortune bon coeur. L'indisponibilité de son milieu Martin pour trois semaines (adducteur) ? "C'est une mauvaise nouvelle mais il faut toujours voir les signes positifs, juge Garcia. Il a intégré l'effectif tardivement après l'Euro, on va pouvoir le remettre à niveau".
Avec l'absence de Kalou (suspendu), la première titularisation de Mendes se profile, ainsi que le retour au classique 4-3-3, avec Roux en pointe. "Il faut revenir aux fondamentaux et ce système peut nous faire du bien", se félicite Mavuba.
Le capitaine veut se relever du KO infligé par Borisov. "On en parlé entre nous mais il faut passer à autre chose, lance-t-il. C'était un peu comme un boxeur qui venait de se prendre deux ou trois droites sans parvenir à se relever".
"Maintenant, il ne faut pas oublier non plus ce qui s'est passé, poursuit Mavuba. On n'est pas forcément très bien depuis le début de saison mais il faut aller de l'avant. Il faut qu'on retrouve cette culture de la gagne. Mais je ne m'inquiète pas. On va voir si on a un groupe de caractère".
© AFP/Philippe Merle
L'attaquant argentin de Lyon Lisandro (2e G) félicité par ses coéquipiers après son but face au Sparta Prague en Europa League, le 20 septembre 2012 à Gerland.
Si l'humeur est morose à Lille, elle est rose à Lyon, avec cinq victoires et deux nuls toutes compétitions confondues, et une place sur le podium, presque inespérée au vu du dégraissage estival.
L'enchaînement des trois derniers matches, tous à domicile, a été bien négocié, avec autant de victoires. Invaincu, l'OL compte évidemment le rester, mais possède du coup aussi une marge de manoeuvre qui peut le faire jouer libéré.
"Un accident à Lille ne remettrait pas en cause ce que nous venons de bien faire en ce début de saison mais nous ne voulons pas d'accident, explique Rémi Garde. Je sens des automatismes et une maturité dans le jeu qui sont nouvelles".
L'entraîneur rhodanien se méfie néanmoins de son adversaire "qui aura un esprit de revanche par rapport à son début de championnat et à son échec en Ligue des champions mercredi".
L'OL a un jour de récupération en moins que le Losc puisqu'il a joué jeudi en Europa League, mais il est plus facile de retrouver des forces quand le moral est bon. "Le fait d'avoir gagné jeudi est propice à une bonne récupération, relève Gomis. C'est plus facile. Nous avons des certitudes. Nous sommes dans la continuité de la saison dernière au cours de laquelle nous avons réalisé de bons parcours en coupes nationales".
Du côté de l'effectif lyonnais, outre Bastos (vertèbres) et Gourcuff (genou) toujours absents, Dabo est dans le groupe, malgré le choc qui l'a mis groggy jeudi en C3, mais il devrait laisser sa place à Monzon ou Umtiti.