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© AFP/Miguel Medina
L'attaquant suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic
juste après avoir marqué contre Marseille en huitièmes de finale de la Coupe de France au Parc des Princes, le 27 février 2013
Le PSG ne sera pas officiellement sacré dimanche, Marseille s'étant imposé samedi, mais une victoire contre Valenciennes en clôture de la 35e journée de L1 ferait des Parisiens de virtuels champions de France.
Marseille s'accroche et se fait un malin plaisir de retarder le triomphe de son vieux rival parisien.
En battant Bastia samedi (2-1), l'équipe d'Elie Baup est revenue à six points du PSG, qui ne peut donc pas mathématiquement décrocher dimanche le troisième titre de son histoire.
Reste qu'en cas de succès contre VA, il ne manquera en fait que les feux d'artifice.
"Gagner demain, c'est gagner le titre compte tenu de notre différence de buts (+41 contre +7 à l'OM actuellement)", a ainsi estimé samedi Carlo Ancelotti .
"Ça ne sera pas officiel mais tout le monde comprend que ce ne serait pas possible de revenir", a-t-il ajouté.
Le technicien italien a toutefois été clair: "il n'y aura pas de fête" dimanche au Parc des Princes si Paris s'impose.
"Ce n'est pas un problème. L'objectif, c'est gagner le titre. Ce n'est pas important que ce soit à la maison ou à l'extérieur", a-t-il encore affirmé.
"Le championnat n'est pas fini. On jouera tous les matches à fond, on doit respecter toutes les équipes. Si on gagne demain, ça ne veut pas dire qu'on arrête de jouer", a-t-il aussi promis.
Mais il faut encore gagner dimanche et ce ne sera pas forcément évident.
Car face au 12e de L1, à qui il ne manque plus grand chose pour se maintenir avec ses 41 points, Paris évoluera sans Motta, Verratti, Beckham et Sirigu, tous suspendus pour des cartons rouges reçus contre Evian-Thonon, Motta en Coupe et les trois autres en L1.
Sans eux, et avant la migration estivale, ce pourrait donc être le chant du cygne pour des joueurs comme Chantôme ou Douchez, dignes représentants avec Sakho, Ménez et Gameiro, de la famille des Français souvent oubliée par Ancelotti.
Lucas, toujours blessé, ne sera pas de la partie, contrairement à Ibrahimovic, l'homme aux 27 buts en L1, qu'Ancelotti a annoncé titulaire samedi même s'il est resté en salle ces deux derniers jours.
En face, les Nordistes croient d'autant plus en leur bonne étoile qu'eux aussi sont près de la délivrance et que la pression a tendance à retomber au fil des points grappillés ces dernières semaines.
"On y va un peu pour gâcher la fête", ne cache d'ailleurs pas le jeune Nguette, encore une fois obligé de se débrouiller seul puisque Pujol et Le Tallec, le meilleur duo d'attaque, sont forfait.
Cela se ressent d'ailleurs puisque VA n'a inscrit qu'un seul but lors de ses trois derniers matches.
Mais comme il n'en a pas encaissé, le bilan et la dynamique sont bons avant de défier une équipe contre laquelle il a perdu six de ses sept dernières confrontations.
Pour Paris, la principale menace offensive à contenir risque donc d'être encore une fois Danic, qui a déjà distribué huit passes décisives.
"Le fait de ne pas partir favoris nous enlève de la pression, souffle Daniel Sanchez avant de dévoiler son plan. On connaît la qualité de cette équipe parisienne mais on évolue dans le même championnat. Si on est là, c'est que c'est notre place".
"Face à une équipe de cette qualité, il faut d'abord bien défendre, être bien organisé, positionné. Mais après, il ne faut pas laisser le ballon au PSG. Quand on l'aura, il faudra bien l'utiliser, les pousser dans leur camp. Il faut un rapport de force", demande encore l'entraîneur nordiste.
Paris, qui peine toujours autant à imposer durablement son jeu, peut se réjouir: cette saison, ses adversaires ne sont pas souvent venus avec autant d'intentions.