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Bordeaux a profité mardi de son match en retard de la 24e journée de L1 gagné contre Lorient (3-2) pour confirmer son renouveau qui lui permet de rester en course pour l'Europe.
Six buts lors du match aller au Moustoir, cinq ce mardi soir: décidément, on ne s'ennuie pas quand les Girondins et les Merlus se retrouvent.
Tant mieux pour le maigre public qui avait fait le déplacement à cet horaire (18h) de semaine un peu improbable et qui a assisté à un match plutôt alerte et indécis pendant 70 minutes, avec deux bonnes nouvelles côté girondin: Diabaté et Hoarau ont retrouvé le chemin des filets.
Cela faisait plus de trois mois pour le premier; cela remontait à novembre 2012, avec le PSG, pour le Réunionnais, et cela a drôlement aidé les hommes de Gillot pour glaner un deuxième succès en trois jours.
Côté breton, ce deuxième revers consécutif après celui concédé samedi à Marseille semble condamner définitivement les hommes de Gourcuff au ventre mou du championnat.
Au regard de leur premier acte, c'est immérité tant leur approche fût positive, avec Aboubakar, pas loin d'inscrire d'entrée son 13e but de la saison sur une reprise de volée soudaine que Carrasso déviait sur sa barre.
Les Girondins, d'abord poussifs, se reprenaient bien et ouvraient la marque sur un +remake+ de leur deuxième but inscrit samedi contre Evian: un coup de pied arrêté distillé par Sertic pour la tête imparable de Saivet (22, 1-0).
- Orban concerné -
Du tac au tac, les Lorientais réagissait à la suite d'un rush de Diallo, qui bénéficiait d'un contre favorable devant Sané pour aller tromper facilement Carrasso (25, 1-1).
Les Girondins ne s'en laissaient pas compter, Orban, après un dédoublement avec Maurice-Belay, centrait pour la reprise plat du pied parfaite de Diabaté (36, 2-1).
Le deuxième acte partait sur des bases un peu moins élevées, mais avec une maîtrise girondine beaucoup plus franche, sans occasion à se mettre sous la dent.
Il fallait attendre la rentrée d'Hoarau pour voir l'écart se creuser. A l'origine, de nouveau Orban, très concerné sur la gauche, pour un centre mal jugé par Chaigneau, qui finissait dans les pieds de l'ancien Parisien qui n'avait plus qu'à ajuster sa frappe (72, 3-1).
C'était logique, comme la baisse de régime qui suivait après les efforts consentis par les coéquipiers de Sertic, en difficulté dans le dernier quart d'heure.
Lorient n'en profita qu'à moitié sur un corner repris victorieusement par Koné (84) au milieu d'une défense apathique mais qui restera solidaire jusqu'au bout pour conserver trois points précieux.