Happy Birthday : |
© AFP/VALERY HACHE
La joie de Mario Balotelli
(Nice) et de ses coéquipiers après son but contre Lorient à l'Allianz Riviera, le 2 octobre 2016
D'une superbe frappe dans la lucarne opposée, Mario Balotelli a permis à l'OGC Nice de reprendre les commandes de la Ligue 1, à la faveur de son succès étriqué contre Lorient (2-1) dimanche lors de la 8e journée.
En cinq minutes, Super Mario a montré pourquoi il était l'enfant terrible du football italien: après avoir marqué le but de la victoire, il a écopé d'un deuxième carton jaune pour avoir défié, légèrement, le Lorientais Steven Moreira...
"Depuis le banc, je ne sais pas trop ce qui se passe. Sur le premier carton jaune, il relève son maillot après son but. Sur le second, il semblerait que Mario n'ait rien fait, ni simulation, ni coup de tête", a avancé Lucien Favre.
Balotelli aura-t-il au moins laissé ses coéquipiers au sommet de la Ligue 1. Grâce à sa victoire, le Gym repasse devant son voisin Monaco pour un point en tête du classement.
Mais comme ce fut dur, le technicien suisse de l'OGCN ne s'est pas attardé sur un classement "magnifique mais anecdotique". Les Niçois ont longtemps peiné, certainement fatigués par le long déplacement à Krasnodar, en Russie, jeudi en Europa League, et la lourde défaite 5 à 2.
- "Balotelli nous fait mal" -
En face, Lorient (19e) peut regretter de rentrer en Bretagne bredouille. Les Merlus, portés par un Jimmy Cabot remuant, n'ont pas été récompensés de leurs efforts et restent dans la zone rouge.
Les Bretons ont eu le mérite de ne pas lâcher après que les locaux ont pris l'avantage. Contre le cours du jeu, le latéral portugais Ricardo Pereira ouvrait le score, ainsi que son compteur personnel sous le maillot azuréen, profitant d'une faute de main du gardien Benjamin Lecomte (11e).
Mais après la pause, la pression des Merlus s'accentuait et fort logiquement, Lorient égalisait grâce à un but de Moukandjo (62e), bien servi par Mara. "On était plus près du 2 à 1 que l'inverse mais on se fait punir, a regretté Sylvain Ripoll. C'est le foot. Rien ne tourne vraiment dans le bon sens. Balotelli nous fait mal, il surgit au bon moment".
Mais dans la dernière ligne droite, le Transalpin crucifiait les Bretons. Diminué, jeudi à Krasnodar par un rhume, le Transalpin s'est longtemps montré transparent. Mais il ne lui a fallu qu'une seule occasion pour montrer son talent et confirmer les attentes autour de lui.